Ghana

Les autorités ont continué de verser des réparations aux personnes qui avaient subi des violations des droits humains dans le passé. Le gouvernement a commué au moins 43 condamnations à mort et gracié 1 815 détenus au cours de l’année. Les violences et les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes demeuraient très fréquentes, malgré l’adoption du projet de loi relatif à la violence domestique.

Peine de mort
Aucune exécution n’a eu lieu et aucune condamnation à la peine capitale n’a été prononcée. Bien que les autorités aient déclaré, selon certaines informations, que la peine de mort n’avait aucun effet dissuasif, le gouvernement n’a pris aucune mesure au cours de l’année en faveur de son abolition.
En mars, 36 condamnés à mort ont bénéficié d’une commutation de peine à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance du pays. En juin, le président John Kufuor a commué sept autres condamnations à la sentence capitale en peines de réclusion à perpétuité, dans le cadre de la commémoration du quarante-septième anniversaire de la République ghanéenne. D’après l’administration pénitentiaire, le pays comptait 106 condamnés à mort, parmi lesquels figuraient trois femmes et 16 détenus âgés de plus de soixante ans.


Violences contre les femmes

Les femmes continuaient d’être victimes de violences au foyer et de mutilations génitales. Au sein de la police, les unités chargées des violences domestiques et de l’aide aux victimes ne bénéficiaient toujours pas de ressources suffisantes.
La Loi relative à la violence domestique a été promulguée ; elle autorisait les poursuites en cas de viol conjugal. Un plan d’action a été établi en vue de la mise en application de ce nouveau dispositif.

Expulsions forcées
Les expulsions et les déplacements forcés à l’intérieur du pays se sont poursuivis et menaçaient toujours, en particulier, les personnes marginalisées.

Commission de réconciliation nationale
Conformément aux recommandations de la Commission de réconciliation nationale, l’État a continué de verser une indemnisation aux personnes qui avaient été victimes de violations de leurs droits fondamentaux sous les gouvernements précédents.

Visites d’Amnesty International
Une délégation d’Amnesty International s’est rendue au Ghana en décembre.

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