Amnesty International : faits et chiffres

Ce document donne un aperçu du travail effectué par Amnesty International
au cours de l’année 2002.

Amnesty International s’est donné pour mission la recherche et l’action au service de l’ensemble des droits humains. Dans ce cadre général, l’organisation concentre ses efforts sur la prévention et l’éradication des atteintes graves aux droits fondamentaux de la personne humaine, comme le droit à l’intégrité physique et mentale, la liberté d’opinion et d’expression, le droit de ne pas être victime de discrimination.
Amnesty International s’oppose aux exactions perpétrées par les groupes d’opposition, comme la prise d’otages, les actes de torture, l’exécution de prisonniers et autres homicides délibérés et arbitraires ; elle vient en aide aux demandeurs d’asile qui sont menacés d’être renvoyés dans un pays où leurs droits humains fondamentaux pourraient être bafoués ; elle collabore avec d’autres organisations non gouvernementales (ONG), avec les Nations unies et avec des organisations intergouvernementales (OIG) régionales ; elle assure une surveillance dans les domaines militaire, de sécurité ou de police (MSP) ; et elle organise des programmes d’éducation et de sensibilisation aux droits humains.
Amnesty International aujourd’hui
Fondée en 1961 par l’avocat britannique Peter Benenson, Amnesty International compte aujourd’hui plus d’un million de membres, d’abonnés aux publications et de donateurs réguliers dans plus de 140 pays et territoires. Avec plus
de 410 salariés et 120 bénévoles originaires de plus de 50 pays, le Secrétariat international, situé à Londres, est le centre nerveux du mouvement.
On dénombre plus de 7 800 groupes locaux, groupes de jeunes, d’étudiants et de professionnels dans plus de 100 pays et territoires à travers le monde.
Des sections nationales sont implantées dans 58 pays et il y a des structures susceptibles de devenir un jour des sections dans 22 autres pays et territoires.
Amnesty International est un mouvement démocratique dirigé par un Comité exécutif international (CEI) composé de neuf membres, élus tous les deux ans par un Conseil international (CI) formé de représentants des sections.
Faire campagne en faveur des droits humains
Au cours de l’année 2002, des délégués de l’organisation se sont rendus dans des dizaines de pays et territoires pour rencontrer des victimes de violations des droits humains, assister à des procès en qualité d’observateurs et s’entretenir avec des représentants de l’État et des personnes militant pour la défense des droits humains.
Partout dans le monde, les membres, sympathisants et salariés d’Amnesty International mobilisent l’opinion publique et exercent des pressions sur les gouvernements, les personnes ou les organismes susceptibles d’intervenir pour mettre fin aux atteintes aux droits humains. Leurs activités sont très diverses : manifestations publiques, envois de lettres, éducation aux droits humains, organisation de concerts en vue de collecter des fonds, interventions auprès des autorités locales, pressions sur les OIG, appels en faveur d’une personne ou encore organisation de campagnes internationales sur un pays donné ou un problème spécifique. En 2002, l’organisation s’est jointe à de nombreux autres mouvements et ONG qui luttent en faveur d’une justice sociale pour envoyer des délégations à diverses conférences internationales d’action comme le Forum social mondial, le Forum social asiatique, le Forum social européen, la conférence de l’Association des femmes dans le développement et beaucoup d’autres réunions et rencontres de cette nature, qui mènent des actions sur des thèmes divers.
Chaque année, dans le monde entier, les membres d’Amnesty International conjuguent leurs efforts pour faire campagne sur des questions relatives aux droits humains dans un pays donné ou sur un type particulier de violations. Ces campagnes de grande envergure servent à rendre compte des principales questions relatives aux droits humains, à faire pression sur des gouvernements et à mener, dans le but de faire bouger les choses, une action conjointe avec les défenseurs des droits humains sur place et les organisations locales.
La campagne sur la Russie
Justice pour tous !
Le 29 octobre 2002, Amnesty International a lancé sa campagne mondiale pour les droits humains dans la Fédération de Russie, intitulée Justice pour tous ! Le but de cette campagne était de souligner l’écart existant entre, d’une part, les garanties auxquelles doivent pouvoir aspirer les habitants de Russie au titre du droit international et de la législation du pays et, d’autre part, la réalité caractérisée par des atteintes systématiques aux droits humains commises dans un climat d’impunité. Durant cette campagne, les membres d’Amnesty International du monde entier exhorteront le gouvernement russe à s’acquitter des obligations qui sont les siennes en matière de protection des droits humains, afin que justice soit faite pour tous.
Le jour du lancement, Amnesty International a ouvert à Moscou un centre de ressources sur la Russie qui travaillera en étroite collaboration avec des ONG locales pour sensibiliser davantage la population aux questions des droits humains dans le pays, placer ces questions au centre du débat et mobiliser le plus de gens possible.
Plus de 150 000 signatures ont été collectées entre le 29 octobre 2002 et la mi-janvier 2003 pour une pétition à adresser au président Vladimir Poutine.
Actions en faveur de cas individuels
S’il s’avère qu’il faut agir de toute urgence pour des personnes qui risquent d’être victimes, de façon imminente, d’atteintes graves à leurs droits fondamentaux, des bénévoles du monde entier sont alertés et envoient, en l’espace de quelques jours, des milliers de lettres, de télécopies et de courriers électroniques.
Durant l’année 2002, Amnesty International a lancé 468 Actions urgentes pour des personnes menacées ou déjà victimes de violations de leurs droits fondamentaux dans 83 pays et territoires. Parmi les atteintes aux droits humains signalées figuraient des actes de torture, des « disparitions », des condamnations à mort, des morts en détention et des expulsions vers des pays où existaient des risques avérés de violation des droits des personnes concernées. Trois cent quarante-six de ces appels étaient des mises à jour d’actions précédentes et, parmi elles, 130 ont eu une issue positive.
Réseaux spécialisés d’Amnesty International
Principales réalisations
Le réseau international Juristes, constitué de juristes issus de groupes nationaux représentant plus de 40 pays, a continué à travailler pour les avocats risquant de subir des violations de leurs droits et pour l’instauration de la Cour pénale internationale. Il a en outre débuté des travaux sur un projet spécial de soutien aux membres des professions juridiques du Guatémala, intitulé Justice sans peur.
Le réseau MSP (transfert d’équipements ou de compétences dans les domaines militaire, de sécurité ou de police) a poursuivi sa campagne en vue d’obliger les gouvernements et les entreprises qui fabriquent et commercialisent des armes et du matériel de sécurité, ainsi que les organismes qui forment les policiers et les membres des forces de sécurité, à rendre des comptes de façon plus rigoureuse. Les membres d’Amnesty International ont fait campagne en Belgique, au Canada, en Espagne, aux États-Unis, en France, en Italie, en République tchèque, au Royaume-Uni et en Slovaquie pour obtenir de ces pays qu’ils adoptent des lois plus efficaces en matière d’exportation d’armes. Ils ont aussi effectué un travail de pression lors du sommet du G8 au Canada au sujet du courtage en armes et du trafic d’armes. Amnesty International s’est attachée à élaborer le texte d’un traité sur le commerce international des armes et à en assurer la promotion auprès de gouvernements particulièrement concernés. Elle a contribué à promouvoir la création d’un poste de rapporteur des Nations unies sur les armes légères et fait campagne pour améliorer les programmes de collecte et de destruction d’armes en Afghanistan, en Angola et en Sierra Leone. L’organisation a mené une action pour interdire le commerce d’équipements conçus pour infliger des tortures : elle a publié un rapport sur les méthodes américaines d’entraînement des policiers et des soldats dans plus de 150 pays. Ce rapport a permis qu’une réforme juridique importante soit adoptée en matière de protection des droits humains. En outre, elle a soumis à la Commission européenne des propositions en vue d’élaborer une loi qui interdirait le commerce de matériel de torture et d’équipements utilisés pour infliger des tortures.
Le réseau Affaires et Relations économiques a cherché à renforcer l’obligation pour les entreprises de prendre leurs responsabilités. Ce message a été transmis lors de la rencontre annuelle de dirigeants politiques, économiques et du monde des affaires, au Forum économique mondial de Davos (Suisse) et lors du Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil), qui rassemble des personnes qui militent pour les droits sociaux, économiques et de la société civile. Le réseau a aussi exhorté les entreprises travaillant en Russie à protéger et encourager le respect des droits humains. Il a appelé des entreprises travaillant dans le domaine de l’industrie extractive - en particulier dans le secteur des diamants et du pétrole - à tenir compte de l’impact de leurs activités sur les droits humains. Enfin, le réseau Affaires et Relations économiques a continué à faire pression sur les gouvernements et sur l’industrie du diamant afin qu’ils intègrent dans le processus de Kimberley un système de contrôle et de statistiques et œuvrent pour qu’il prenne force de loi.
Le réseau Professionnels de la santé comprend des médecins, des infirmières, des psychologues et autres professionnels de la santé dans plus de 30 pays dans le monde. Ce réseau s’est occupé de plus de 40 actions médicales, dont une campagne sur les conditions de vie dans les institutions pour personnes souffrant de troubles mentaux en Bulgarie et un atelier sur la protection des droits des femmes et des jeunes filles en Russie. Les travaux réalisés par cet atelier se sont fondés sur des documents médicolégaux concernant des affaires de viol et des documents médicaux sur la torture. Le groupe néerlandais d’études médicales, qui dépend de la section des Pays-Bas, a produit un CD-ROM interactif illustrant les conséquences de la torture. Il sera mis à la disposition des médecins des Pays-Bas et d’ailleurs, afin de les sensibiliser aux lésions causées par la torture.
Le réseau Enfants s’emploie à défendre les droits de l’enfant dans toutes les régions du monde en recourant à différentes techniques d’action ainsi qu’à des programmes d’éducation et de sensibilisation. Au cours de l’année 2002, l’action de l’organisation a notamment porté sur les motifs de préoccupation suivants : les enfants victimes d’homicides en Israël et dans les Territoires occupés et sous l’Autorité palestinienne, les violences subies par les enfants aux mains de la justice au Burundi et la façon dont les enfants souffrant de troubles mentaux sont traités en Bulgarie. Parmi les actions particulières mises en place en 2002, il y a lieu de citer un forum auquel la section danoise a participé, avec d’autres ONG, et qui traitait de la façon dont s’applique la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, et la diffusion de 1 600 cartes postales demandant l’ajournement de l’exécution de Napoleon Beazley, condamné à mort aux États-Unis pour un crime commis quand il avait dix-sept ans.
Le réseau Femmes s’est mobilisé sur plusieurs motifs de préoccupation en 2002, notamment sur l’application de la charia (droit musulman) au Nigéria et sur les lois discriminatoires toujours en vigueur au Pakistan, qui empêchent de mettre fin aux violences dont beaucoup de femmes sont victimes dans ce pays. Dans le courant de l’année ont notamment été organisées des actions sur la violence contre les femmes au Kenya et la violence domestique aux États-Unis, cette dernière étant axée sur la formation des prestataires de services et des fonctionnaires. Des militants d’Amnesty International œuvrant pour la défense des droits des femmes se sont en outre réunis à Londres. Le réseau inter-sections Femmes-Afrique a participé à plusieurs campagnes, travaillé sur des cas individuels et animé des programmes de sensibilisation aux droits des femmes, des enfants et des réfugiés.
Le réseau LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) a participé à plusieurs actions visant à défendre les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il a notamment poursuivi son travail en faveur des dizaines d’hommes qui sont persécutés en Égypte en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée ; il a pris la défense des trois hommes qui, probablement en raison de leur orientation sexuelle, ont été exécutés en Arabie saoudite ; et il a poursuivi son travail de défense des droits de LGBT en Équateur. Parmi les temps forts, il y a lieu de citer la conférence mondiale sur les droits humains organisée à Sydney (Australie) sur le thème de la discrimination et des persécutions dont font l’objet les LGBT et les personnes intersexuées, les trois jours de rencontres et de manifestations publiques tenues à Cologne (Allemagne) dans le cadre de l’Europride 2002 et axées sur la situation des droits des LGBT en Europe, et l’action visant à interdire toute discrimination fondée sur l’orientation ou l’identité sexuelle aux Philippines.
http://www.amnesty.org
Le site d’Amnesty International contient plus de 20 000 fichiers et enregistre chaque jour plus de 12 000 connexions en provenance des quatre coins du monde. Pendant l’année 2002, les documents d’Amnesty International ont été consultés environ 30 millions de fois sur ce site.
En 2002, le site a fait paraître de nombreux appels en faveur de prisonniers d’opinion, de victimes de torture et de prisonniers condamnés à mort, ainsi que des campagnes sur des thèmes comme la torture, le commerce des armes, le lien entre économie et droits humains. Des pages spéciales ont été créées pour les crises en matière de droits humains qui se poursuivaient dans des pays et territoires spécifiques tels la Colombie, l’Irak, et Israël et les Territoires occupés. La pétition en ligne demandant aux gouvernements de ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale a constitué l’un des faits marquants de l’année ; elle a recueilli plus de 80 000 signatures en provenance du monde entier.
À la suite du succès du site www.stoptorture.org, d’autres campagnes ont été menées sur Internet, parmi lesquelles ont peut citer l’appel lancé par la secrétaire générale de l’organisation, Irene Khan, aux dirigeants des pays du G8 afin qu’ils transforment leurs promesses en mesures concrètes pour protéger les droits humains, et le site web qui a accompagné la compagne mondiale lancée pour souligner le fossé qui sépare, en Russie, la théorie de la protection des droits humains et la réalité caractérisée par d’innombrables violations de ces droits.
Un défi permanent
Le Rapport 2003 d’Amnesty International fait le point sur les violations des droits humains au cours de l’année 2002 :
• Pendant l’année 2002 des personnes ont ou auraient été victimes d’exécutions extrajudiciaires ou d’homicides illégaux dans 42 pays et territoires : Argentine, Autorité palestinienne, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Colombie, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Fidji, Guyana, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Israël et Territoires occupés, Jamaïque, Kenya, Liban, Libéria, Macédoine, Madagascar, Mozambique, Myanmar, Namibie, Népal, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Philippines, République centrafricaine, RDC, République dominicaine, Russie, Rwanda, Salomon, Soudan, Thaïlande, Vénézuéla, Yémen, Zimbabwe.

• On ignore ce qu’il est advenu de personnes qui ont « disparu » au cours de l’année 2002 et des années précédentes dans 33 pays et territoires : Algérie, Argentine, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Burundi, Chili, Colombie, Comores, Congo, Croatie, Éthiopie, Guatémala, Haïti, Honduras, Indonésie, Irak, Koweït, Liban, Libye, Maroc et Sahara occidental, Mexique, Népal, Paraguay, Pérou, Philippines, République dominicaine, Russie, Rwanda, Salvador, Sri Lanka, Ukraine, Uruguay, Yougoslavie.

• Des détenus auraient été torturés ou maltraités par des membres des forces de sécurité, de la police ou d’autres agents de l’État dans 106 pays et territoires : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autorité palestinienne, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Belgique, Bélize, Biélorussie, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Burundi, Cambodge, Cameroun, Chili, Chine, Colombie, Corée du Nord, Corée du Sud, Égypte, Émirats arabes unis, Équateur, Érythrée, Espagne, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Fidji, France, Géorgie, Grèce, Guatémala, Guinée équatoriale, Guyana, Haïti, Hongrie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël et Territoires occupés, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Koweït, Laos, Liban, Libéria, Libye, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Maroc et Sahara occidental, Maurice, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Mozambique, Myanmar, Népal, Nigéria, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Philippines, Portugal, Qatar, République centrafricaine, RDC, République dominicaine, Roumanie, Russie, Rwanda, Sainte-Lucie, Sri Lanka, Soudan, Suisse, Syrie, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Togo, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Vénézuéla, Yémen, Yougoslavie, Zimbabwe.

• Des prisonniers d’opinion ou des personnes susceptibles d’être considérées comme tels étaient détenus dans 35 pays et territoires : Arabie saoudite, Arménie, Bhoutan, Biélorussie, Chine, Congo, Cuba, Égypte, Erythrée, Finlande, Guinée équatoriale, Indonésie, Irak, Iran, Israël et Territoires occupés, Jordanie, Koweït, Laos, Liban, Libye, Malaisie, Maldives, Maroc et Sahara occidental, Mauritanie, Myanmar, Pérou, Qatar, Russie, Suisse, Syrie, Tchad, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie.

• Des personnes ont été arrêtées et placées arbitrairement en détention ou maintenues en détention sans inculpation ni jugement dans 54 pays et territoires : Afghanistan, Algérie, Angola, Arabie saoudite, Australie, Autorité palestinienne, Bangladesh, Bosnie-Herzégovine, Burundi, Cameroun, Chine, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, Émirats arabes unis, Équateur, Érythrée, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Gambie, Inde, Indonésie, Iran, Israël et Territoires occupés, Jamaïque, Jordanie, Koweït, Laos, Liban, Libéria, Malaisie, Mexique, Namibie, Népal, Niger, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, République centrafricaine, Royaume-Uni, Russie, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Singapour, Somalie, Soudan, Syrie, Togo, Trinité-et-Tobago, Vénézuéla, Yémen, Yougoslavie.

• Au cours de l’année 2002, des condamnations à mort ont été prononcées dans 61 pays et territoires : Afghanistan, Algérie, Arabie saoudite, Arménie, Autorité palestinienne, Bahamas, Bangladesh, Burundi, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Cuba, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Fidji, Grenade, Guyana, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Libye, Malaisie, Malawi, Maroc et Sahara occidental, Mauritanie, Myanmar, Nigéria, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, République centrafricaine, RDC, Rwanda, Sainte-Lucie, Singapour, Soudan, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Taiwan, Tanzanie, Thaïlande, Togo, Turquie, Viêt-Nam, Yémen, Zambie.

Des exécutions ont eu lieu dans au moins 28 pays et territoires : Arabie saoudite, Autorité palestinienne, Biélorussie, Chine, Corée du Nord, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Inde, Irak, Iran, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Malaisie, Nigéria, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Singapour, Soudan, Syrie, Taiwan, Tadjikistan, Thaïlande, Viêt-Nam, Yémen.

Il ne s’agit là que des cas portés à la connaissance d’Amnesty International ; les véritables chiffres sont sans doute plus élevés.
• Des groupes d’opposition armés ont commis à l’encontre de civils de graves atteintes aux droits humains telles que des actes de torture, des prises d’otages et des homicides délibérés et arbitraires dans 32 pays et territoires : Afghanistan, Afrique du Sud, Algérie, Angola, Autorité palestinienne, Bangladesh, Burundi, Cambodge, Cameroun, Colombie, Congo, Espagne, Gambie, Inde, Israël et Territoires occupés, Kurdistan d’Irak, Libéria, Macédoine, Maroc et Sahara occidental, Népal, Nigéria, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, République centrafricaine, Royaume-Uni, Russie, Rwanda, Sénégal, Sri Lanka, Soudan, Tchad, Zimbabwe.

Financement
Amnesty International ne sollicite ni n’accepte aucune aide financière des gouvernements pour les travaux de recherche et de campagne qu’elle mène contre les violations des droits humains. Les centaines de milliers de dons qui font vivre le mouvement proviennent de ses membres, du public et d’organisations diverses telles que des fondations ou des entreprises éthiques.
Le budget international de l’organisation est consacré au travail effectué par les chercheurs d’Amnesty International sur les violations des droits humains commises dans le monde entier, à l’envoi de délégués qui assistent aux procès en qualité d’observateurs et entreprennent des démarches auprès des gouvernements, ainsi qu’à la gestion des activités internationales concernant l’information du public, les campagnes et le développement du mouvement.
Au cours de l’exercice financier allant du 1er avril 2002 au 31 mars 2003, le budget international de l’organisation était de 23 728 000 livres sterling (GBP) soit environ 38 millions d’euros, - y compris les provisions pour imprévus -, réparties comme suit :

Soutien au développement
du mouvement
2 816 800 GBP 12 %
Campagnes 2 387 100 GBP 10 %
Publications et traductions 2 810 600 GBP 12 %
Recherche et action 5 828 800 GBP 26%
Bureaux déconcentrés 1 720 400 GBP 7 %
Soutien à la recherche et à l’action 3 481 100 GBP 15 %
Frais de gestion 3 918 400 GBP 18 %

En outre, des fonds de secours ont été versés aux victimes de violations des droits humains et à leurs familles pour un total, pendant la même période, de 48 000 GBP (près de 77 000 euros).
La mission d’Amnesty International est d’entreprendre des recherches et de mener, dans le cadre de son action pour promouvoir le respect de tous les droits de la personne, des actions afin d’empêcher des atteintes graves aux droits à l’intégrité physique et mentale, à la liberté d’opinion et d’expression et à ne pas être victime de discrimination.

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