Burkina Faso

BURKINA FASO
CAPITALE : Ouagadougou
SUPERFICIE : 274 200 km2
POPULATION : 13 millions
CHEF DE L’ÉTAT : Blaise Compaoré
CHEF DU GOUVERNEMENT : Paramanga Ernest Yonli
PEINE DE MORT : abolie en pratique
CONVENTION SUR L’ÉLIMINATION DE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES : ratifiée
PROTOCOLE FACULTATIF À LA CONVENTION SUR L’ÉLIMINATION DE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES : signé

Aucune avancée n’a été constatée dans l’enquête sur les exécutions extrajudiciaires présumées dont les victimes (plus d’une centaine) avaient été retrouvées au cours des années 2001 et 2002, ni dans les investigations relatives à la mort d’un journaliste connu et de trois autres hommes, tués en 1998.

Contexte

Les troubles de septembre 2002 en Côte d’Ivoire, pays limitrophe du Burkina Faso, ont conduit des milliers de Burkinabè à rentrer chez eux, ce qui a contribué à aggraver la crise sociale. Les deux pays ont rouvert leur frontière commune au mois de septembre 2003. Toutefois, en octobre, les autorités du Burkina Faso ont accusé la Côte d’Ivoire d’avoir prêté la main à une tentative présumée de coup d’État sur leur territoire. Plusieurs personnes, pour la plupart des officiers de l’armée, ont été arrêtées à la suite de cette action supposée.

Impunité

Aucune avancée n’a été constatée dans la mise en place de la commission d’enquête judiciaire promise au début de l’année 2002, après que le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) eut signalé la découverte, entre les mois d’octobre 2001 et de janvier 2002, de 106 cadavres, menottes aux poignets et criblés de balles. Pour l’organisation burkinabè, il s’agissait de victimes d’exécutions extrajudiciaires, abattues par les forces de sécurité au cours d’une opération de maintien de l’ordre organisée au mois d’octobre 2001. Les investigations sur la mort de Norbert Zongo, journaliste de renom, d’Ablassé Nikiema, d’Ernest Zongo et de Blaise Ilboudo, tués en 1998, n’ont pas non plus progressé.

Peine de mort

Le 1er avril, la chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou a condamné à mort par contumace Pierre Soulgané et Mahamady Congo, déclarés coupables de meurtre et de mutilation sur la personne d’une ressortissante belge, Monique Meyer, au mois de mai 2002.

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