Violences contre les femmes
Les femmes continuaient d’être victimes de violences au foyer et de mutilations génitales.
Le projet de loi relatif à la violence domestique a fait l’objet d’un débat parlementaire qui a donné lieu à la suppression d’une disposition du texte érigeant le viol conjugal en infraction pénale. Le projet de loi n’avait pas été adopté à la fin de l’année.
Expulsions forcées
Les expulsions et les déplacements forcés à l’intérieur du pays se sont poursuivis, touchant notamment les personnes marginalisées.
• Fin mars et début avril, des centaines d’habitants de l’île de Dudzorme, dans le Parc national de Digya, ont été chassés de chez eux. Ils ne se sont vu proposer ni hébergement de remplacement ni indemnisation. Le 8 avril, certains auraient été embarqués de force à bord d’un ferry qui, surchargé, a chaviré. Une trentaine de personnes sont mortes, selon les autorités, mais beaucoup d’autres ont été portées disparues.
Peine de mort
Bien que des représentants du gouvernement se soient prononcés en faveur de l’abolition de la peine capitale, aucune avancée concrète n’a été enregistrée dans ce sens et des condamnations à mort ont continué d’être prononcées. Aucune exécution n’a eu lieu.
Commission de réconciliation nationale
En octobre, l’État a commencé à verser une indemnisation à quelque 2 000 Ghanéens qui avaient été victimes de violations de leurs droits fondamentaux dans le passé. Ces réparations avaient été recommandées par la Commission de réconciliation nationale, créée en 2002 afin d’examiner les atteintes aux droits humains commises sous différents gouvernements depuis l’accession du Ghana à l’indépendance, en 1957.