Burkina Faso

Des défenseurs des droits humains ont été victimes de harcèlement alors qu’ils soutenaient la lutte contre l’impunité. Au moins six condamnations à la peine capitale ont été prononcées. Malgré la poursuite des initiatives entreprises par le gouvernement, le niveau de mortalité maternelle demeurait élevé.

BURKINA FASO
CHEF DE L’ÉTAT : Blaise Compaoré
CHEF DU GOUVERNEMENT : Tertius Zongo
PEINE DE MORT : abolie en pratique
POPULATION : 15,8 millions
ESPÉRANCE DE VIE : 52,7 ans
MORTALITÉ DES MOINS DE CINQ ANS (M/F) : 160 / 154 ‰
TAUX D’ALPHABÉTISATION DES ADULTES : 28,7 %

Défenseurs des droits humains

En janvier, trois membres du Collectif contre l’impunité, dont Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, ont été convoqués par la gendarmerie et interrogés à propos de l’organisation d’une marche commémorant le dixième anniversaire de la mort de Norbert Zongo. Aucune enquête sérieuse n’a jamais été diligentée sur l’assassinat de ce journaliste d’investigation réputé.
Peine de mort
Au moins six personnes ont été condamnées à mort. Deux d’entre elles ont été déclarées coupables d’homicide par la Cour d’assises siégeant en novembre à Dédougou, dans l’ouest du pays. À la connaissance d’Amnesty International, le Burkina Faso n’a procédé à aucune exécution depuis 1998.

Droit à la santé

Le taux de mortalité maternelle restait élevé, bien que le gouvernement ait adopté au cours des dernières années certaines mesures afin d’améliorer l’accès aux services de santé maternelle, notamment en diminuant le montant des frais. En octobre, les autorités ont adopté deux décrets destinés à améliorer l’accès aux services de planning familial. Le recours à la contraception demeurait toutefois très peu répandu.

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