Somalie

Le conflit opposant des groupes armés et le gouvernement fédéral de transition s’est poursuivi, malgré le retrait des troupes éthiopiennes en janvier. Des milliers de civils ont été tués et des centaines de milliers d’autres ont été déplacés par des combats menés sans discernement, ce qui portait à 1,55 million le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis 2007. La crise humanitaire s’est aggravée, exacerbée par l’insécurité et les menaces contre les organisations de secours. Le personnel de ces dernières, les journalistes et les militants des droits humains étaient exposés à des risques élevés dans le cadre de leurs activités, notamment au risque d’être tués ou enlevés. Des atteintes graves aux droits humains, dont certaines constituaient des crimes de guerre, restaient impunies. Le gouvernement fédéral de transition ne contrôlait qu’une partie de la capitale, Mogadiscio, et il n’existait pas de système judiciaire opérationnel. Des groupes armés contrôlaient de vastes étendues du sud et du centre du pays, où ils se rendaient coupables d’homicides illégaux et de torture. Un nouveau gouvernement régional a été élu dans la région semi-autonome du Puntland, où une vague d’homicides contre des agents de l’État et des civils menaçait une stabilité toute relative.

République de Somalie
CHEF DE L’ÉTAT : Adan Mohamed Nuur Madobe, président du gouvernement fédéral de transition, remplacé par Cheikh Sharif Sheikh Ahmed le 31 janvier
PREMIER MINISTRE : Nur Hassan Hussein, remplacé par Omar Abdirashid Ali Sharmarke le 14 février
PEINE DE MORT : maintenue
POPULATION : 9,1 millions
ESPÉRANCE DE VIE : 49,7 ans
MORTALITÉ DES MOINS DE CINQ ANS (M/F) : 186 / 174 ‰

Contexte

À la suite de l’accord de paix signé en 2008 à Djibouti, le Parlement fédéral de transition a été élargi et, le 30 janvier, a élu comme chef de l’État Sharif Sheikh Ahmed, ancien chef de l’Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie-Djibouti (ARS-Djibouti).
Les attaques contre le gouvernement fédéral de transition, et en particulier celles menées par les milices Al Shabab (Les Jeunes), se sont poursuivies. Début janvier, une faction d’Al Shabab a pris le contrôle de Baidoa, siège du Parlement. Bien que les troupes éthiopiennes se soient retirées et que le Parlement ait voté l’instauration de la charia en avril, des groupes armés ont lancé une nouvelle offensive le 7 mai contre le gouvernement fédéral de transition à Mogadiscio et aux alentours. Parmi ces groupes figuraient la coalition Hizbul Islam (Parti de l’Islam) de Hassan Dahir Aweys, rentré d’Érythrée en avril, ainsi que des factions d’Al Shabab. En juin, le gouvernement fédéral de transition a conclu un accord avec Ahlu Sunna Wal Jamaa, un groupe armé qui avait affronté les milices Al Shabab dans le centre du pays en janvier. À partir de septembre, les groupes alliés Hizbul Islam et Al Shabab ont provoqué des affrontements à Kismaayo et dans les environs.
La Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), forte de 5 200 soldats burundais et ougandais et mandatée pour protéger les institutions du gouvernement fédéral de transition, était de plus en plus souvent attaquée par des groupes armés. Les troupes de l’AMISOM auraient riposté en tirant sans discernement des balles et des obus d’artillerie, tuant des civils. Les milices Al Shabab ont revendiqué au moins trois attentats-suicides – le premier a tué 11 soldats burundais le 22 février à Mogadiscio ; un deuxième, lancé contre un hôtel de Beletweyne le 18 juin, a coûté la vie au ministre de la Sécurité du gouvernement fédéral de transition et à plus d’une vingtaine d’autres personnes, dont un employé d’une organisation humanitaire ; le troisième, perpétré le 17 septembre contre une base de l’AMISOM à proximité de l’aéroport de Mogadiscio, a fait 21 morts au moins, dont l’adjoint du commandant de cette force. Ce dernier attentat était une mesure de représailles après un raid héliporté américain mené le 14 septembre non loin de Barawe et qui visait Saleh Ali Saleh Nabhan, membre présumé d’Al Qaïda.
Mohamed Sulaiman Barre et Ismaïl Mohamed Arale, détenus par les États-Unis à Guantánamo Bay, ont été libérés le 18 décembre et renvoyés au Somaliland.
Le gouvernement fédéral de transition peinait à unifier ses forces de sécurité et à les renforcer, malgré le soutien de la communauté internationale, concrétisé notamment par les transferts d’armes et de munitions effectués par les États-Unis et par l’entraînement de ses troupes par plusieurs États, dont la France. Le 23 décembre, le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé des sanctions à l’Érythrée, entre autres un embargo sur les armes. Ce pays était accusé de soutenir des groupes armés somaliens, en violation de l’embargo sur les armes à destination de la Somalie décrété par les Nations unies. Le Conseil de sécurité a de nouveau demandé au secrétaire général de l’ONU de prévoir le transfert en Somalie de certaines opérations des Nations unies et d’envisager le déploiement d’une force de maintien de la paix.
Le secrétaire général des Nations unies, l’expert indépendant chargé par le secrétaire général d’examiner la situation des droits de l’homme en Somalie et le représentant du secrétaire général pour les droits de l’homme des personnes déplacées dans leur propre pays ont fait état dans leurs rapports d’atteintes aux droits humains, entre autres le recrutement d’enfants soldats. Des appels ont été lancés lancés aux niveaux local et international pour qu’il soit mis un terme à l’impunité pour les actes constitutifs de crimes au regard du droit international, mais ni le gouvernement fédéral de transition ni la communauté internationale n’ont pris des mesures concrètes pour charger une commission d’enquêter sur ces actes.
Les détournements de bateaux et les enlèvements de membres d’équipage par des pirates se sont multipliés et étendus bien au-delà du golfe d’Aden, malgré la présence de patrouilles maritimes internationales et l’engagement réitéré des autorités du Puntland de traduire les pirates en justice. Les autorités du Puntland étaient confrontées à une insécurité croissante, et notamment à des homicides d’agents de l’État et de civils. Parmi les victimes figuraient cinq religieux pakistanais, tués à Galkayo en août.

Attaques aveugles

Toutes les parties au conflit ont utilisé des obus de mortier et des armes lourdes dans des zones peuplées ou fréquentées par des civils. Les civils vivant à Mogadiscio payaient un lourd tribut car les groupes armés lançaient des attaques à partir de quartiers d’habitation et les forces du gouvernement fédéral de transition et de l’AMISOM ripostaient semble-t-il par des tirs aveugles. De nombreux civils ont été tués ou blessés à la suite de ces affrontements.
 ?Le 2 février, au moins 10 civils ont été tués et une douzaine d’autres blessés sur la route de Maka al Mukarama, à Mogadiscio, lorsque des soldats de l’AMISOM ont, d’après les informations reçues, ouvert le feu après l’explosion de leur véhicule. Les conclusions de l’enquête diligentée par l’AMISOM n’avaient pas été rendues publiques à la fin de l’année.
 ?Le 17 juin, une mosquée du quartier de Karan, à Mogadiscio, a été frappée au crépuscule par un tir de mortier après une journée d’affrontements entre les forces du gouvernement fédéral de transition et de l’AMISOM et des groupes armés. Treize fidèles qui sortaient de la mosquée après la prière ont été tués.
 ?Le 11 septembre, lors d’une attaque lancée par des groupes armés contre le port de Mogadiscio, des obus de mortier ont frappé une prison et un hôpital pour anciens combattants handicapés, l’hôpital Martini. Au moins 11 personnes, dont trois enfants, ont été tuées à l’intérieur de l’hôpital. Dans la prison, quatre gardiens ont été tués et une douzaine de personnes ont été blessées. Les groupes armés ont nié être les auteurs de cette attaque.

Personnes déplacées

Les combats et l’insécurité étaient la cause principale des déplacements de populations. En janvier, 50 000 à 80 000 personnes ont fui leur foyer lors des combats entre les milices Al Shabab et Ahlu Sunna Wal Jamaa à Dhusamareb et à Guri El, dans le centre du pays.
Selon les Nations unies, plus de 255 000 personnes, dont 65 000 étaient revenues dans la capitale depuis janvier dans l’espoir d’une amélioration de la sécurité, ont quitté Mogadiscio après l’offensive lancée en mai par les groupes armés contre le gouvernement fédéral de transition. Beaucoup ont rejoint les personnes déjà déplacées le long de la route menant à Afgoye, où quelque 366 000 personnes vivaient dans des conditions déplorables à la fin de l’année.
Des civils ont également cherché refuge dans des pays voisins ; plus de 50 000 ont franchi la frontière du Kenya pour rejoindre les camps de réfugiés de Dadaab. D’autres tentaient de rejoindre le Yémen par la mer, entreprenant un voyage périlleux à travers le golfe d’Aden. Selon les Nations unies, près de 32 000 Somaliens sont arrivés au Yémen au cours de l’année et 309 Somaliens et ressortissants d’autres pays sont morts, notamment par noyade, en tentant de s’y rendre.

Restrictions à l’aide humanitaire

Bien que quelque 3,7 millions de personnes aient eu besoin d’aide humanitaire au cours de l’année en raison du conflit armé, des déplacements de populations, de la sécheresse et des inondations, le financement des opérations humanitaires demeurait insuffisant. Celles-ci étaient également entravées par les combats et l’insécurité, par les meurtres et les enlèvements de personnes travaillant pour ces organisations, par les menaces et les restrictions, et cela malgré le démantèlement de nombreux barrages routiers dans les zones contrôlées par des groupes armés. Au moins 10 employés d’organisations humanitaires ont été tués et sept ont été enlevés. Dix autres, enlevés en 2008, étaient toujours retenus comme otages. Les affrontements qui ont éclaté à Mogadiscio en mai et en juin on contraint des employés humanitaires à quitter leurs locaux et à suspendre temporairement leurs opérations.
 ?Trois employés du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été abattus par des hommes armés au cours de l’année. Le 6 janvier, Ibrahim Hussein Duale, de nationalité somalienne, a été abattu alors qu’il contrôlait un programme de distribution de nourriture dans une école soutenue par le PAM dans le village de Yubsan, à six kilomètres de Garbahare (région de Gedo). Le 8 janvier, un autre Somalien, Mohamud Omar Moallim, a été tué par balle alors qu’il surveillait une distribution de nourriture à des personnes déplacées dans un camp au nord-ouest de Mogadiscio. Le 22 décembre, le responsable des agents de sécurité du PAM à Beletweyne a été abattu dans cette ville.
 ?Deux étrangers membres du personnel médical de Médecins sans frontières (MSF) ont été enlevés le 19 avril dans la région de Bakool ; ils ont été relâchés le 28 avril. En raison de l’insécurité, MSF a suspendu ses opérations à Bakool, où elle gérait quatre dispensaires et un centre de santé qui desservait quelque 250 000 personnes.
 ?Le 17 mai, après avoir pris le contrôle de la ville de Jowhar, des miliciens d’Al Shabab ont mené un raid dans le complexe du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Ils ont détruit et pillé les réserves de fournitures humanitaires, notamment les vaccins et les suppléments nutritionnels destinés aux enfants atteints de malnutrition, ce qui a touché plus de 100 000 enfants. Les milices Al Shabab occupaient toujours le complexe de l’UNICEF à la fin de l’année.
 ?En juin, la faction d’Al Shabab à Kismaayo a accusé des organisations humanitaires d’être à l’origine du conflit en Somalie. Le 25 octobre, Al Shahab a fermé le bureau d’ASEP, organisation humanitaire somalienne active à Beled Hawo, une localité de la région de Gedo, à la frontière du Kenya, après avoir semble-t-il accusé l’ASEP d’espionnage au profit de gouvernements occidentaux.

Menaces contre les journalistes et la société civile

L’espace s’est encore restreint pour la liberté d’expression et la diffusion d’informations indépendantes sur la situation en Somalie. De plus en plus souvent, les groupes armés faisaient subir aux journalistes somaliens et aux organisations de la société civile des manœuvres d’intimidation telles que des menaces de mort, des fermetures de stations de radio et des occupations de locaux d’ONG. Neuf journalistes ont été tués au cours de l’année, dont au moins trois ont été victimes d’assassinats ciblés. De nombreux militants somaliens ont été contraints de fuir le pays en raison des dangers qu’ils couraient. L’insécurité et les risques d’enlèvement empêchaient les observateurs étrangers de se rendre en Somalie. Des cas de harcèlement de journalistes ont également été signalés au Puntland.
 ?Le 7 juin, Mukhtar Mohamed Hirabe, directeur de Radio Shabelle, a été abattu dans le marché de Bakara par des hommes armés non identifiés ; son collègue Ahmed Omar Hashi a été blessé. Mukhtar Mohamed Hirabe était le troisième journaliste de Radio Shabelle et le deuxième directeur de radio à être assassiné en 2009.
 ?Le 1er octobre, des membres de la faction d’Al Shabab à Baidoa ont pénétré dans les locaux de Radio Warsan et ont demandé l’arrêt des émissions. Pendant deux jours ils ont retenu deux journalistes auxquels ils reprochaient apparemment d’avoir diffusé de la musique contraire à l’islam. Le 21 du même mois, la faction d’Al Shabab à Baidoa a fermé Radio Warsan et Radio Jubba.
 ?Le 2 juin, Ibrahim Mohamed Hussein, directeur de la chaîne de télévision Somali Universal Satellite TV, a été enlevé dans le district d’Afgoye par des hommes armés et masqués ; il a été relâché deux jours plus tard. Deux journalistes étrangers – la pigiste canadienne Amanda Lindhout et le photographe australien Nigel Brennan – ont été libérés le 25 novembre. Ils étaient gardés en otages depuis leur enlèvement à Afgoye le 23 août 2008. Deux Somaliens enlevés en même temps qu’eux avaient été libérés le 15 janvier.
 ?Entre le 19 et le 21 août, des groupes armés ont pillé les bureaux d’une organisation de la société civile, à Mogadiscio.
 ?Le 2 novembre, les milices Al Shabab auraient fermé trois organisations féminines à Beled Hawo, dans la région de Gedo, en affirmant que l’islam n’autorisait pas les femmes à travailler.
 ?Le 3 décembre, à Mogadiscio, un homme a déclenché une charge explosive au cours d’une cérémonie de remise de diplômes de médecine. Au moins 23 personnes, dont des étudiants en médecine, des membres du personnel enseignant, trois journalistes et trois ministres du gouvernement fédéral de transition ont été tués dans cet attentat-suicide. Cinquante-six autres, peut-être plus, ont été blessées. Cet attentat n’a pas été revendiqué.

Système judiciaire

Il n’existait pas de système de justice centralisé et opérationnel dans le sud et le centre du pays. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) continuait de fournir un soutien pour la création de centres de détention et de tribunaux ainsi que pour le renforcement des capacités de la police. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est entendu avec le gouvernement fédéral de transition pour lui fournir une assistance technique dans le domaine des droits humains et l’aider à lutter contre l’impunité.
Des informations ont fait état de détentions arbitraires et de procès inéquitables au Puntland, qui disposait d’un système de justice opérationnel.

Exactions perpétrées par des groupes armés

Les factions d’Al Shabab ont, en toute illégalité, tué et puni des personnes qu’elles accusaient d’espionnage ou qui ne se conformaient pas à leur interprétation du droit islamique. Les exécutions sommaires en public, notamment par lapidation, ainsi que les amputations et les flagellations, ont connu une augmentation alarmante dans les zones contrôlées par ces milices. Des factions d’Al Shabab ont également profané les tombes de dignitaires soufis et imposé des restrictions à la tenue vestimentaire et au droit de circuler des femmes.
 ?Le 25 juin, Ali Mohamudi Geedi, Osmail Kalif Abdule, Jeylani Mohamed Had et Abdulkadir Adow Hirale, accusés de vol qualifié, ont été amputés de la main droite et du pied gauche par des membres d’Al Shabab, en présence d’une foule dans le quartier de Suqahola, à Mogadiscio.
 ?Le 28 septembre, un peloton d’exécution d’Al Shabab a passé par les armes, en public, Mohamed Ali Salad et Hassan Moallim Abdullahi, que la milice accusait d’espionnage au profit de l’AMISOM et de l’Agence centrale du renseignement des États-Unis (CIA).
 ?Le 16 octobre, dans le nord de Mogadiscio, des membres d’Al Shabab auraient fouetté des femmes parce qu’elles portaient un soutien-gorge, affirmant que ce sous-vêtement était interdit par l’islam.
 ?Le 7 novembre, Abas Hussein Abdirahman a été exécuté par lapidation en présence d’une foule à Merka. Cet homme avait apparemment été accusé d’une infraction sexuelle.
 ?Le 13 décembre, Mohamed Abukar a été lapidé à Afgoye par des membres de Hizbul Islam. On lui reprochait d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage avec une femme, qui a reçu 100 coups de fouet.

Somaliland

La République du Somaliland, autoproclamée en 1991, réclamait toujours sa reconnaissance par la communauté internationale. La population concentrait toutefois son attention sur les reports répétés des élections nationales. À la fin de septembre, le président Dahir Riyaale Kahin et deux chefs de l’opposition du Somaliland sont convenus, sous l’égide de médiateurs éthiopiens, de mettre en place une nouvelle commission électorale, de remettre de l’ordre dans la liste électorale entachée d’erreurs et de tenir des élections en 2010.
Avant la conclusion de cet accord, des responsables du Somaliland ont à plusieurs reprises arrêté des journalistes indépendants et les ont maintenus en détention pendant de courtes périodes. Le gouvernement a aussi mis en place des comités de sécurité qui procédaient à des arrestations arbitraires ; plus de 200 personnes ont été arrêtées au cours de l’année. Les défenseurs des droits humains pratiquaient l’autocensure, par crainte d’être arrêtés ou de voir leur organisation interdite.
Trois personnes ont été tuées et six autres blessées au cours d’une manifestation le 12 septembre. La police a utilisé du gaz lacrymogène et tiré à balles réelles pour disperser la foule rassemblée devant un bâtiment du Parlement, qui avait été fermé plusieurs jours auparavant après qu’une personne eut brandi une arme à feu au cours d’une session parlementaire.
La tension restait vive dans les régions frontalières revendiquées par la région semi-autonome somalienne du Puntland. Le Somaliland accueillait toujours des Somaliens déplacés sans recevoir une aide suffisante de la communauté internationale.

Peine de mort

Le gouvernement fédéral de transition aurait mis en place, en octobre, un tribunal militaire à Mogadiscio chargé de juger les soldats accusés de crimes de droit commun. Cette juridiction aurait condamné six soldats à la peine capitale pour meurtre, dont trois par contumace.
Au Puntland, au moins six personnes ont été condamnées à mort pour meurtre, dont deux par contumace. Aucune exécution n’a toutefois été signalée.
 ?Le 27 avril, Ifraah Ali Aden a été condamnée à mort par le tribunal de première instance de Bossaso, au Puntland, à l’issue d’un procès sommaire. Elle avait été reconnue coupable du meurtre d’une autre femme le lendemain des faits.

Toutes les infos
Toutes les actions
2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit