PORTO RICO

COMMONWEALTH DE PORTO RICO
Chef de l’État : Barack H. Obama
Chef du gouvernement : Luis G. Fortuño
Peine de mort : abolie
Population : 4 millions

Une enquête du ministère fédéral de la Justice a conclu que les agents des services de police de Porto Rico recouraient couramment aux mauvais traitements.

Police

En septembre, le ministère de la Justice des États-Unis a rendu un rapport faisant état d’une « pratique bien établie » de violations des droits humains par les services de police portoricains. Le rapport citait, entre autres, le recours excessif à la force et des tirs injustifiés ayant fait de nombreux morts et blessés, ainsi que des fouilles et des saisies illégales. Il indiquait notamment que la police s’était rendue responsable de l’utilisation sans discernement d’agents chimiques, de matraques et d’autres moyens impliquant la force contre des étudiants lors d’une manifestation à l’hôtel Sheraton de San Juan, en mai 2010.

Il relevait en outre des « éléments inquiétants » laissant penser que la police n’avait pas fait correctement son travail dans des cas d’agression sexuelle et de violence domestique, et qu’elle se comportait de manière souvent discriminatoire à l’égard des personnes d’origine dominicaine.
Ces conclusions résultaient d’une enquête menée pendant trois ans par le Service des droits civils du ministère américain de la Justice et incluaient 133 recommandations de réforme portant notamment sur des améliorations à apporter en matière de formation, de contrôle et de surveillance des policiers. Ces recommandations étaient en cours d’examen à la fin de l’année.

Liberté d’expression

Le rapport du ministère de la Justice indiquait que les policiers attaquaient souvent des manifestants et des journalistes non violents afin d’« étouffer » la liberté d’expression, pourtant garantie par le premier amendement de la Constitution des États-Unis.
En mai, la section portoricaine d’Amnesty International a appris que son site Internet avait été rendu inaccessible aux étudiants utilisant les ordinateurs du ministère de l’Éducation. L’accès a été débloqué à la suite de protestations d’Amnesty International, mais le mot-clé de recherche « advocacy » (plaidoyer) demeurait bloqué par le ministère à la fin de l’année.

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