Les droits humains ne connaissent pas de frontières mais le monde est de plus en plus dangereux pour les réfugiés, les migrants et les personnes qui se retrouvent sans abri à la suite d’atteintes aux droits humains et qui sont privés de leurs droits et relégués à la marge par un mélange détonant de dogmes politiques. Amnesty sort son rapport annuel 2013
Le monde est de plus en plus dangereux pour les réfugiés, les migrants et les personnes qui se retrouvent sans abri à la suite d’atteintes aux droits humains et qui sont privés de leurs droits et relégués à la marge par un mélange détonant de dogmes politiques.Les personnes chassées de leur foyer et souvent condamnées à des conditions de vie déplorables dans l’ombre sont les plus vulnérables au monde. Les femmes et les enfants réfugiés et migrants sont les plus vulnérables de tous en raison des violences liées au genre, de l’inégalité et de la discrimination dont ils sont victimes.
Le mois dernier, les autorités indiennes auraient expulsé 40 réfugiés rohingyas, dont des enfants, en les abandonnant dans les eaux internationales proches du Myanmar
Selon les autorités, les forces de l’ordre ont arrêté au moins 1 879 personnes, dont plus de 300 étaient en détention provisoire à la fin du mois de mars
La Pride de Budapest, capitale de la Hongrie, est menacée. Une nouvelle loi adoptée le 18 mars 2025 interdit les rassemblements qui soutiennent les droits des personnes LGBTQIA+ : c’est une attaque directe contre les personnes LGBTQIA+, leurs allié·es et le droit de manifester. La Pride est une manifestation pacifique en faveur de l’égalité et de la justice. Les autorités hongroises doivent veiller à ce que les personnes LGBTQIA+ puissent marcher librement et puissent revendiquer leurs droits pacifiquement, sans risquer intimidations, harcèlements ou violences.
Pétition demandant la libération de deux travailleurs humanitaires tunisiens, actifs dans la protection des personnes réfugiées et enfermés depuis mai 2014
C'est en manifestant, dans la rue ou en ligne, que la plupart de nos droits fondamentaux ont été obtenus ou n'ont pas disparu. Mais ces dernières années, ces droits acquis sont en danger : manifester et revendiquer sont vus comme des menaces par de plus en plus d'États, certains dirigeant·es politiques. Ils font tout pour restreindre, empêcher, interdire cette puissance collective. Amnesty International lance, avec votre aide, une campagne pour protéger ce droit fondamental de protester. Voir aussi : Notre dossier sur le droit de protester