Les forces de sécurité taïwanaises doivent protéger et respecter les droits fondamentaux lors de toute réaction à l’occupation du Parlement par des centaines de manifestants, a déclaré Amnesty International.
Environ 200 étudiants ont occupé le Parlement à Taipei mardi 18 mars dans la soirée, pour protester contre un projet d’accord commercial avec la Chine.
Roseann Rife, responsable des recherches sur l’Asie de l’Est à Amnesty International, a fait le commentaire suivant :
« Le fait que la situation soit tendue rend d’autant plus nécessaire que les forces de sécurité fassent preuve de retenue. La police se doit de maintenir l’ordre et de protéger la sécurité de la population, mais sa réaction doit être proportionnelle aux menaces éventuelles. »
« La force ne doit être utilisée qu’en dernier recours et uniquement pour atteindre un objectif légitime. Les autorités doivent veiller à ce que les droits de tous ceux qui manifestent soient respectés et protégés. »