Salil Shetty dans une école de Bruxelles

Le vendredi 12 mai 2017, le Secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty, s’est rendu dans une école de Bruxelles, à l’Athénée Adolphe Max, pour rencontrer des jeunes défenseurs des droits humains et activistes aux côtés d’Amnesty International.

Le Secrétaire général d’Amnesty International, il fait quoi concrètement ?

Secrétaire général d’Amnesty International, cela ne vous impressionne peut-être pas... Mais sachez tout de même qu’il s’agit du plus haut représentant d’Amnesty International au niveau mondial. Une personnalité qui compte, non seulement pour Amnesty mais aussi bien sûr sur la scène internationale pour toutes les questions liées aux droits humains.

En tant que Secrétaire général, Salil Shetty est chargé de diriger l’action que mène le mouvement dans le monde pour faire cesser les atteintes aux droits humains.

Salil Shetty travaille à Londres au Secrétariat International d’Amnesty International. Il dirige les actions du Secrétariat International aussi bien au niveau des campagnes, de la recherche, de la communication que de l’activisme et du développement du mouvement.


© Eric Rousseau

D’origine indienne Salil Shetty est né la même année que la création d’Amnesty International, en 1961. Militant de longue date contre la pauvreté et pour la justice, il occupe la fonction de Secrétaire général du mouvement depuis 2010.

Selon lui, il a certainement le travail le plus excitant, stimulant et varié du monde entier, mais c’est aussi un travail au cours duquel il est confronté à beaucoup de souffrances et de victimes de graves violations des droits humains.

Salil Shetty à la rencontre de jeunes activistes d’Amnesty International à l’Athénée Adolphe Max

De passage à Bruxelles, Salil Shetty a tenu à rencontrer des élèves membres de groupes-écoles Amnesty. Ainsi après une réunion avec Didier Reynders, le Ministre des Affaires étrangères, et une interview pour un journal belge, Salil Shetty a rejoint l’Athénée Adolphe Max où il a été accueilli chaleureusement par plus d’une cinquantaine d’élèves qui avait décoré le préau de l’école pour l’occasion aux couleurs d’Amnesty.


© Eric Rousseau

Les élèves avaient également accroché au plafond des petits bateaux en papier réalisés lors de la semaine Amnesty "Pas d’accord, j’assume !" pour symboliser le nombre de migrants morts en mer et interpeller les élèves de l’école sur les conséquences tragiques de l’absence de voies sûres et légales pour les personnes qui cherchent à quitter leur pays.


© Eric Rousseau

Les élèves de l’Athénée Adolphe Max (membres du groupe-école Amnesty et élèves intéressés) constituaient la majorité des élèves présents, mais des membres du groupe-école Amnesty du Lycée Emile Jacqmain ont aussi participé à cette rencontre unique.

Après que les élèves aient présenté leurs actions en faveur des droits humains sous forme notamment de petits sketchs, les questions-réponses se sont enchaînées touchant aussi bien à ses activités concrètes en tant que Secrétaire général qu’à des questions plus pointues comme le processus de libération de certaines jeunes filles enlevées par Boko-Haram.


© Eric Rousseau

Un élève a notamment demandé à Salil Shetty si Amnesty International avait déjà commis des erreurs. Salil Shetty lui a répondu que même si l’on commet toujours des erreurs dans son travail et dans sa vie tout comme dans une organisation, Amnesty International n’a jamais selon lui commis des erreurs qui ont affecté sa crédibilité sinon cela se serait su et le mouvement n’existerait plus. Il a rappelé le degré d’exigence du mouvement notamment en termes de vérification des sources et en matière de recherches, d’analyses et de campagnes. "Cette exigence rend parfois notre mouvement lent, mais il est important de prendre le temps d’examiner les faits même si nous vivons dans un monde où nous avons aujourd’hui l’habitude de recevoir des réponses et des réactions 30 secondes après un évènement d’actualité".


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À la question de l’impact des actions des groupes-écoles Amnesty et des jeunes, Salil Shetty a répondu en rappelant notamment la raison pour laquelle des gouvernements et et des représentants d’autorités acceptent de nous recevoir et de nous écouter même s’ils ne sont pas forcément d’accord avec nous : “parce qu’ils savent qu’il y a des millions de personnes derrière nous, il y a l’Athénée Adolphe Max, il y a le lycée Emile Jacqmain et tant d’autres qui se mobilisent pour faire de la défense des droits humains une priorité. Sans vous, nous ne serions pas légitimes”.

"Il est difficile de dire que telle ou telle action de l’Athénée Adolphe Max ou du Lycée Emile Jacqmain a donné tel ou tel résultat car ce sont en fait l’ensemble des actions menées par un grand nombre d’activistes qui va donner un résultat et faire la différence".


© Eric Rousseau

Il a également précisé que l’on dit souvent que les jeunes représentent le futur mais que selon lui c’est faux : “les jeunes sont les leaders d’aujourd’hui !”. Qu’on se le dise !


© Eric Rousseau


© Eric Rousseau


© Eric Rousseau

Salil Shetty est reparti stimulé par cet échange avec tous ces jeunes défenseurs des droits humains.
Bravo et merci à tous les participants à cette rencontre !
Et rappelez-vous : "Amnesty voice is your voice !"

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Pour découvrir l’ensemble des photos de cette rencontre, rendez-vous sur notre page Facebook Amnesty Jeunes

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