Tchad — les Nations unies doivent continuer à protéger la population civile

Une représentante de l'ONU discute avec des femmes réfugiées au camp de Farchana, Tchad. 12 mars 2009 © UN Photo/Olivia Grey PritchardDes centaines de milliers de personnes vulnérables vivant dans l’est du Tchad, dont plus de 450 000 réfugiés soudanais en provenance du Darfour ainsi que des Tchadiens déplacés à l’intérieur du pays, seront en danger si la mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) se retire ou si elle n’a plus pour mandat de protéger les civils.

Le mandat actuel de la MINURCAT doit expirer le 26 mai 2010. Le gouvernement tchadien a déjà fait savoir qu’il avait conclu un accord avec l’ONU, aux termes duquel le nombre des soldats devait être ramené à 1 900 dans un premier temps et le retrait total des troupes être achevé en octobre 2010.

Les atteintes aux droits humains – viols, autres violences à l’égard des femmes et recrutements d’enfants soldats notamment – se poursuivent. Les autorités tchadiennes ne peuvent pas ou ne veulent pas protéger les populations qui vivent dans l’est du pays.

La MINURCAT offre une protection à ces personnes, bien qu’elle ait rencontré des difficultés dans le déploiement de ses troupes depuis mars 2009. Si elle se retire, les violences vont s’intensifier et les atteintes aux droits humains se multiplier.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit garantir la protection des populations civiles de l’est du Tchad en prolongeant la mission de la MINURCAT et en la dotant du mandat et des ressources nécessaires pour accomplir son travail.

SIGNEZ notre pétition en ligne adressée au président de la République française, Nicolas Sarkozy.

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