APPEL À CANDIDATURES
POUR LA FONCTION DE COORDINATEUR BÉNÉVOLE
Amnesty International recherche ce qu’elle appelle des coordinateurs·trices bénévoles.
LES COORDINATIONS POUR LESQUELLES NOUS RECRUTONS
Toutes les coordinations ci-dessous sont vacantes et se cherchent un·e responsable.
États-Unis
Cette coordination bilingue français-anglais est la référence en matière de politique américaine en général, au droit international et de la Constitution américaine. Elle suit les violations commises dans ce pays et a une excellente connaissance des documents Amnesty.
Afrique des Grands-Lacs
Cette coordination gère le Burundi, la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Mexique
Dans ce pays, les enjeux relatifs aux droits humains y sont considérables (femmes, peuples autochtones, migrations, drogue, etc.).
CE QU’EST UNE COORDINATION
Une coordination est, à Amnesty International, une structure permanente composée d’une ou plusieurs personnes. Elle·s appuie·nt l’équipe permanente en développant une expertise dans leur domaine. Elle·s propose·nt également des actions visant à améliorer le respect des droits humains dans la région ou la thématique qu’elle·s couvre·nt.
Certaines coordinations représentent Amnesty International dans des plateformes réunissant des organisations actrices dans un domaine spécifique.
Quand elles s’en sentent capables, certaines personnes des coordinations représentent Amnesty International à des débats, des conférences ou des entretiens avec la presse.
Contexte
Pour soutenir le travail de campagne en Belgique francophone, la section belge d’Amnesty International bénéficie de l’aide d’une équipe de bénévoles sur différentes thématiques et pays prioritaires.
Ces coordinateurs travaillent en étroite collaboration avec le Secrétariat national, et plus particulièrement avec les campaigners. Le travail des coordinations s’intègre donc pleinement dans le travail de l’équipe et se fait en lien avec le Secrétariat international d’Amnesty International qui fournit les circulaires d’action.
Que font les coordinations ?
> Développer et entretenir son expertise
La coordinatrice ou le coordinateur se forme et se tient informé·e de l’actualité du pays et du contexte géopolitique de la région, notamment par le suivi de la presse sur le pays. Le travail est, mutatis mutandis, le même en cas de coordination thématique.
> Liaison avec le Secrétariat international (chercheur et responsables campagne)
Il ou elle attire l’attention des campaigners du Secrétariat national belge francophone sur une action proposée par le Secrétariat international.
Il ou elle transmet à ces campaigners des informations en provenance du Secrétariat international, par exemple en cas d’urgence et/ou de période de crise, d’actions non planifiées.
> Soutien de l’équipe Communication-Campagnes de la section belge francophone
Il ou elle est personne de référence lors de demande d’interview dans les médias (soit en tant que porte-parole avec une formation spécifique si nécessaire, soit en soutien au porte-parole de la section)
Si nécessaire, il ou elle soutient, si nécessaire, le responsable des réseaux sociaux du Secrétariat national dans la gestion des commentaires sur Facebook ; il ou elle propose des actions sur les réseaux sociaux.
Il ou elle propose à l’équipe du Secrétariat national en charge des campagnes des actions publiques à organiser en Belgique lors d’événements majeurs liés à son pays/sa thématique (visite de chef d’État ou d’officiel d’un pays, par exemple).
Il soutient le Secrétariat national dans son travail de plaidoyer politique (en accompagnant par exemple la lobbyiste lors d’une visite d’ambassade ou des autorités en Belgique).
Il ou elle propose la rédaction d’un post pour le blog d’Amnesty, qui sera relayé sur Facebook.
En étroite collaboration avec les campaigners du Secrétariat national, il ou elle organise le cas échéant la venue, en Belgique, d’un défenseur des droits humains en Belgique.
Il ou elle connaît les organisations locales actives sur ce pays/cette thématique en Belgique et collabore dans certains cas et sous certaines conditions avec elles (participation aux réunions, représente AI à certaines manifestations, etc.)
> Soutien des groupes dans leurs actions
Il ou elle participe à certaines réunions de groupe pour donner des informations générales sur la situation des droits humains dans le pays concerné.
Il ou elle propose des informations et/ou des actions aux groupes.
Il ou elle répond aux demandes des groupes.
Le cas échéant, il ou elle travaille en étroite collaboration avec l’équipe des individus en danger phares de la section.
> Ancrage d’Amnesty dans la société civile en Belgique
Il ou elle favorise le contact avec les acteurs du milieu (fonctionnaires, ONG, etc.).
Il ou elle représente Amnesty dans différentes plateformes et lors de différentes manifestations en Belgique.
Quand c’est nécessaire, il ou elle collabore avec les barreaux.
Composition d’une coordination
Une coordination peut être une équipe de militant·e·s, mais elle est le plus souvent portée par une personne seule.
LES COMPÉTENCES D’UN·E BON·NE COORDINATEUR·TRICE
– Bonne connaissance de l’organisation Amnesty International
– Connaissance des mécanismes internationaux des droits humains
– Connaissance et /ou intérêt sur les droits humains et leur défense dans le monde
– Connaissance du pays ou de la thématique concerné(e)
– Bonne maîtrise de l’anglais
– Capacité de rédaction de textes en français et une bonne orthographe
– Utilisation des moyens techniques de communication (notamment des réseaux sociaux)
– Capacité de présentation et de représentation du travail d’Amnesty International
– Capacité à prendre la parole en public, et éventuellement dans les médias (ouverte au suivi d’une formation spécifique à la prise de parole dans les médias) est un atout
– Capacité de travailler de manière indépendante
– En outre, être disposé·e à s’informer de diverses manières sur une région du monde / un thème, dans le but de devenir un-e spécialiste de la question.
DISPONIBILITÉS
Étant un travail bénévole, il vous sera possible de vous organiser en fonction de vos disponibilités et de travailler de chez vous. Il arrive cependant que vous ayez des déplacements à faire pour des actions, des rencontres, des réunions, des présentations, etc. La durée de ce bénévolat ne peut être inférieure à 24 mois. Le nouveau coordinateur/la nouvelle coordinatrice bénéficiera de l’aide de l’équipe de soutien aux coordinations et sera amené-e à suivre des formations spécifiques relatives à sa fonction de coordinateur/trice.
COMMENT MANIFESTER VOTRE INTÉRÊT
Un tel engagement bénévole vous intéresse ? Communiquez-le à Laurent Deutsch. Elle prendra contact avec vous pour convenir d’une entrevue au cours de laquelle nous pourrons affiner nos attentes respectives.