Écrire Accord conclu dans le cadre des poursuites intentées contre deux défenseurs des droits humains

Le 22 juin 2022, Marino Alvarado et Alfredo Infante sont parvenus à un accord avec le gouverneur de l’État de Carabobo, Rafael Lacava, afin qu’il renonce à son action en justice pour diffamation contre les deux défenseurs des droits humains.

Les organisations qu’ils représentent ont publié un rapport exposant les possibles exécutions extrajudiciaires commises dans l’État de Carabobo et appelant à des investigations exhaustives, notamment en vue d’établir la responsabilité de la chaîne de commandement.

Dans le cadre de la conciliation, il est prévu que les deux défenseurs clarifient le fait que leurs appels en faveur de l’obligation de rendre des comptes ne ciblaient pas directement le gouverneur.

Le 16 mai 2022, Marino Alvarado et Alfredo Infante, éminents défenseurs vénézuéliens des droits humains, ont été notifiés d’une action en diffamation engagée à leur encontre par le gouverneur de l’État de Carabobo, Rafael Lacava. Ces poursuites sont liées à un rapport publié en mars par Provea et Centro Gumilla, deux ONG dont Marino Alvarado et Alfredo Infante font respectivement partie. Ce document dénonce des exécutions extrajudiciaires qui auraient été commises dans l’État de Carabobo et appelle à établir les responsabilités. Amnesty International a demandé que soit mis fin immédiatement à l’attaque du gouverneur visant Marino Alvarado et Alfredo Infante.

Depuis, Rafael Lacava a engagé Marino Alvarado et Alfredo Infante dans un processus de conciliation supervisé par le juge du troisième tribunal de première instance de l’État de Carabobo. Le processus de conciliation a abouti à un accord de conciliation ou règlement, stipulant qu’entre le 23 juin et le 23 août, Marino Alvarado et Alfredo Infante devaient clarifier et rendre public le fait que leurs appels en faveur de l’obligation de rendre des comptes étaient généraux et ne visaient pas spécifiquement le gouverneur. Après le 23 août, l’affaire devrait être définitivement classée par le juge d’application des peines.

L’Action Urgente d’Amnesty International a contribué à attirer l’attention de la population sur les poursuites iniques intentées contre deux défenseurs des droits humains reconnus et à faire pression sur le gouverneur pour qu’il parvienne à un accord au lieu de poursuivre jusqu’au procès.

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Aucune action complémentaire n’est requise. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.


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