Mohammad al Hashlamoun a été libéré le 28 juin, après six mois de détention administrative. Cependant, les autorités israéliennes l’ont à nouveau arrêté par la suite et, le 7 novembre, un ordre de mise en détention administrative pour une durée de quatre mois a été émis à son encontre.
Mohammad al Hashlamoun avait été incarcéré après avoir été arrêté le 3 décembre 2015, à l’âge de 17 ans, alors qu’il se trouvait à son domicile, à Ras al Amud, dans le territoire occupé de Jérusalem-Est. Le ministère de la Défense avait émis un ordre de détention administrative de six mois à son encontre le 20 janvier. Mohammad al Hashlamoun avait été libéré le 28 juin, lorsque cet ordre était venu à expiration, mais le 12 octobre, il a de nouveau été arrêté à son domicile, en même temps que sa tante, lors d’une descente de police que sa famille a qualifiée de « violente et traumatisante ». Les autorités l’ont relâché le 4 novembre, après que sa famille eut versé une caution de 5 000 shekalim (environ 1 200 euros), mais à peine quelques jours plus tard, le 7 novembre, un grand nombre de policiers vêtus de noir se sont présentés chez lui et l’ont à nouveau appréhendé. L’oncle de Mohammad al Hashlamoun a indiqué à Amnesty International qu’un nouvel ordre de détention administrative, d’une durée de quatre mois, avait été émis à l’encontre de son neveu.
Amnesty International est opposée au recours à la détention administrative tant pour les mineurs que pour les adultes, mais elle met actuellement l’accent, dans le cadre de son action militante, sur les cas de mineurs confrontés à ce type de détention. En conséquence, elle va continuer à suivre le cas de Mohammad al Hashlamoun, mais elle clôt la présente action urgente, puisqu’il a désormais 18 ans révolus.
Selon l’ONG Defence for Children International – Palestine (DCI), depuis octobre 2015, 19 mineurs palestiniens ont fait l’objet d’ordres de détention administrative. Douze d’entre eux ont été libérés sans inculpation. Deux autres ont été renvoyés devant le tribunal et inculpés. En ce qui concerne les cinq autres, un au moins a eu 18 ans en détention, ce qui ramène à quatre le nombre de mineurs maintenus en détention administrative.
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