Samir Flores Soberanes, défenseur des droits humains liés à l’environnement, à la terre et au territoire, a été tué par balle le 20 février ; il avait reçu des menaces à plusieurs reprises en raison de son travail de défense du territoire de sa communauté. Samir Flores Soberanes appartenait à une association de protection de l’environnement et du territoire appelée Front populaire de défense de la terre et de l’eau dans les États de Morelos, Puebla et Tlaxcala (sud-est du Mexique). Il avait par ailleurs dénoncé haut et fort le projet de centrale géothermique appelé « Proyecto Integral Morelos » et avait reçu des menaces de mort par écrit et été battu par un groupe de personnes non identifiées, en octobre 2018.
Écrire Assassinat d’un défenseur des droits humains liés à l’environnement
En janvier 2019, dans son rapport intitulé Caught Between Bullets and Neglect : Lack of Protection for Defenders of the Territory in the Sierra Tarahumara, Amnesty International a réaffirmé que le Mexique ne respecte pas l’obligation qui lui incombe de protéger les défenseur·e·s des droits humains en danger, et, de façon plus générale, de garantir un climat favorable leur permettant d’accomplir leur travail en toute sécurité. Amnesty International a demandé au gouvernement mexicain d’intégrer une approche exhaustive de la protection des défenseur·e·s des droits humains dans les lois, projets, programmes et politiques concernés, dans le but de garantir la protection efficace de ces personnes.
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