Mohamed Tamalt, journaliste indépendant algéro-britannique, se trouve actuellement en soins intensifs. Il est tombé dans le coma il y a plus d’une semaine. Sa famille a expliqué qu’il observait une grève de la faim depuis le 27 juin pour protester contre son arrestation et son emprisonnement.
Mohammed Tamalt observe une grève de la faim depuis le 27 juin pour protester contre son arrestation et sa détention. Sa famille a indiqué à Amnesty International qu’il est tombé dans le coma il y a plus d’une semaine. Il se trouve actuellement en soins intensifs à l’hôpital universitaire de Bab El Oued à Alger, la capitale.
Le 11 juillet, Mohamed Tamalt a été condamné à deux ans d’emprisonnement et à une amende de 200 000 dinars algériens (environ 1 800 dollars des États-Unis) par le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, pour « outrage » au président et aux institutions publiques en vertu des articles 144, 144 bis et 146 du Code pénal en raison de messages qu’il a publiés récemment sur Facebook. Sa peine a été confirmée en appel le 9 août. Ses avocats ont saisi la Cour de cassation, plus haute juridiction du pays, qui a le pouvoir d’annuler la condamnation, de la confirmer ou de faire rejuger l’affaire.