Luis Urbano, le fils de José Luis Urbano, un défenseur des droits humains, a été tué le 10 octobre par des policiers dans l’État d’Anzoátegui, au Venezuela. Sa famille est en danger.
Luis Urbano est mort le 10 octobre après que des policiers de la municipalité de Sotillo, dans l’État d’Anzoátegui (est du Venezuela), lui ont tiré dessus quatre fois. Luis Urbano était mécanicien et était le fils de José Luis Urbano, un défenseur des droits humains et président de la Fondation pour la défense du droit à l’éducation, une ONG connue dans l’État d’Anzoátegui pour dénoncer les atteintes aux droits des enfants et pour défendre ces droits, notamment le droit à l’éducation.
Des témoins ont confirmé que des policiers avaient abordé Luis Urbano sur la voie publique alors qu’il réparait sa moto dans un quartier populaire de la ville de Puerto La Cruz, dans la municipalité de Sotillo (État d’Anzoátegui). José Luis Urbano a déclaré à Amnesty International qu’à la suite d’une dispute avec les policiers, ces derniers avaient tiré sur Luis Urbano qui a ensuite été laissé dans la rue pendant environ une heure avec une blessure par balle à la poitrine, sans que personne ne l’aide. Les mêmes policiers ont ensuite conduit Luis Urbano à l’hôpital, où il a été admis avec quatre blessures par balle.
Le défenseur des droits humains, José Luis Urbano, a fait l’objet de menaces à plusieurs reprises en raison de son travail en tant que président de la Fondation pour la défense du droit à l’éducation. Attaqué en 2007, José Luis Urbano avait été maintenu en l’air et s’était fait tirer dessus. En 2008, Amnesty International avait publié une action urgente en raison de plusieurs attaques dont il avait été victime. La vie et l’intégrité physique de José Luis Urbano, de sa famille et d’autres membres de la fondation pourraient être menacées.