PASSEZ À L’ACTION : ENVOYEZ UN APPEL EN UTILISANT VOS PROPRES MOTS OU EN VOUS INSPIRANT DU MODÈLE DE LETTRE CI-DESSOUS
Monsieur le Président,
Je vous écris afin d’attirer votre attention sur le cas du défenseur des droits humains Joaquín Elo Ayeto, membre de la plateforme de la société civile Somos+ et du parti politique d’opposition Convergence pour la démocratie sociale, arrêté le 1er août et actuellement détenu à la prison d’Oveng Azem, dans la ville de Mongomo (est de la Guinée équatoriale).
Le 1er août, Joaquín Elo Ayeto était chez lui à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, lorsqu’il a été arrêté arbitrairement par des membres de la gendarmerie qui sont entrés de force dans sa maison et l’ont emmené. Il a été conduit à la gendarmerie de Malabo, connue sous le nom de la Luna. Une fois sur place, il a été accusé d’avoir mené des activités illégales par le biais de son organisation Somos+, qui n’a pas, selon les autorités, été correctement enregistrée. Trois jours plus tard, le 4 août, l’avocat de Joaquin Elo Ayeto s’est rendu au poste de gendarmerie où il a également été arrêté et accusé de représenter une organisation illégale. Il y a été détenu pendant plus de 48 heures, jusqu’à sa libération le 6 août. Le 9 août, Joaquín Elo Ayeto a été transféré à la prison de Malabo Black Beach et le 13 août à la prison d’Oveng Azem, où il se trouve actuellement en détention provisoire.
En juin 2020, Joaquín Elo Ayeto a demandé l’enregistrement de Somos+ auprès du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales. Cependant, quelques jours plus tard, il a été informé que la demande devait être validée par la Direction générale des droits humains, bien que cette validation ne soit pas requise par la loi.
Je tiens à vous rappeler que l’article 13 de la Constitution de la Guinée équatoriale garantit les droits à la liberté d’association, d’expression et de réunion pacifique.
À la lumière de ce qui précède, je vous exhorte à libérer immédiatement Joaquin Elo Ayeto car sa détention arbitraire découle de son activisme pacifique et de l’exercice de ses droits constitutionnels à la liberté d’association, d’expression et de réunion pacifique. Dans l’attente de sa libération, je vous demande instamment de veiller à ce qu’il soit protégé contre la torture et les autres formes de mauvais traitements, et qu’il puisse s’entretenir avec un avocat, qui doit être autorisé à effectuer son travail librement et sans craindre de représailles.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.
LANGUES À PRIVILÉGIER POUR LA RÉDACTION DE VOS APPELS : espagnol
Vous pouvez également écrire dans votre propre langue.