Écrire Une défenseure des droits humains détenue de manière arbitraire

Nasta Loika Bélarus

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu en l’adressant au Procureur général de la République du Bélarus, en l’envoyant à l’adresse info@prokuratura.gov.by, avec copie à l’Ambassade de la République du Bélarus en Belgique : belgium@mfa.gov.by.

Vous pouvez aussi personnaliser votre email avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il arrive dans la boîte de réception du Responsable du pouvoir judiciaire. Veillez à ce que votre courrier électronique soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

La défenseure des droits humains bélarussienne Nasta Loika est détenue de manière arbitraire depuis le 6 septembre pour des accusations forgées de toutes pièces de « vandalisme mineur ».
Elle n’a pas été autorisée à consulter son avocat et se voit refuser l’accès à des vêtements chauds et à des produits de première nécessité, ainsi qu’aux soins médicaux dont elle a besoin.

Nasta Loika est prise pour cible uniquement en raison de ses activités militantes en faveur des droits humains et doit être libérée immédiatement.

Défenseure des droits humains et éducatrice, la Bélarussienne Nasta Loika s’attache à dénoncer les violations des droits humains découlant de la législation répressive relative à la lutte contre l’extrémisme au Bélarus, à mettre en avant la protection des personnes étrangères et apatrides, ainsi que l’éducation aux droits humains.

Nasta Loika a été placée en détention arbitraire le 6 septembre 2022 alors qu’elle quittait le tribunal municipal de Minsk, après avoir assisté à l’audience au cours de laquelle les défenseur·e·s des droits humains Marfa Rabkova, Andreï Chapyuk et leurs huit coaccusés ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour des accusations fictives. Le 7 septembre, Nasta Loika a été condamnée à 15 jours de détention pour de prétendues accusations de « vandalisme mineur », en violation de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Elle n’a commis aucun crime et est prise pour cible à titre de représailles pour son travail. Le 22 septembre, le tribunal de l’arrondissement Frunzenski à Minsk l’a de nouveau condamnée à 15 jours de détention pour les mêmes motifs.

L’audience du 22 septembre s’est déroulée en ligne et Nasta Loika n’a pas été autorisée à y assister. En outre, elle a été privée de la possibilité de consulter son avocat. Les autorités refusent également de lui permettre d’accéder aux soins dont elle a besoin et à des produits de première nécessité, notamment des vêtements chauds et de l’eau potable.

Ce n’est pas la première fois que Nasta Loika est persécutée en raison de son militantisme en faveur des droits humains. Depuis août 2021, elle est soupçonnée dans une affaire pénale liée aux activités du Centre Viasna des droits de l’homme.

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