Le 30 mars 2020, au nom des mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19, le ministère de la Sécurité publique du Yucatán, au Mexique, a retiré à la défenseure des droits humains Clemencia Adelaida Salas Salazar sa protection policière.
Clemencia Adelaida Salas Salazar bénéficiait de mesures de protection depuis mars 2017, sur décision de la Commission nationale des droits humains (CNDH).
L’État du Yucatán ne doit pas se servir des dispositions prises en réponse à la pandémie de COVID-19 comme prétexte pour affaiblir ou supprimer la protection des défenseur·e·s des droits humains.
Nous appelons le gouvernement du Yucatán à rétablir immédiatement les mesures de protection donc bénéficiait Clemencia Adelaida Salas Salazar, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains les plus fondamentales.