Une avocate condamnée à huit ans et demi de prison pour chantage présumé et dégradation de biens à l’issue d’un procès probablement inique a besoin de recevoir de toute urgence des soins spécialisés.
L’avocate Olga Gisitch a été condamnée à huit ans et demi de prison en mars 2016 pour chantage présumé et dégradation de biens, à l’issue d’un procès probablement inique. Elle a fait appel de sa condamnation et se trouve en détention depuis un an et demi. Elle se trouve actuellement au centre de détention provisoire (SIZO) à Syzran, dans la région de Samara, dans le sud-ouest de la Russie. Selon son frère, elle souffre de plusieurs affections chroniques, notamment de problèmes rénaux, d’un ulcère à l’estomac et d’un prolapsus utérin, et souffre actuellement de forts saignements et d’évanouissements fréquents.
L’administration pénitentiaire refuse d’autoriser sa famille à lui faire parvenir de la nourriture adaptée à ses problèmes d’estomac, affirmant qu’elle est en mesure de lui fournir le régime et les médicaments nécessaires. Cependant, Olga n’a pas vu de gynécologue depuis son incarcération, et l’hôpital de la prison peut seulement dispenser des soins généraux de qualité médiocre. Son frère a déclaré à Amnesty International craindre qu’elle ne survive pas à sa peine.