Le 21 juin 2024, les autorités houthies de facto ont libéré Abdullah al Olofi, militant baha’i en faveur des droits humains, après plus d’un an de détention arbitraire, mais continuent de maintenir arbitrairement en détention quatre autres baha’is.
Selon des sources crédibles, les Houthis ont forcé Abdullah al Olofi à signer une promesse selon laquelle il s’abstiendrait de se livrer à des activités baha’ies. Le 25 mai 2023, des membres des forces armées houthies ont fait irruption dans un rassemblement pacifique de la communauté baha’ie dans une résidence privée à Sanaa, et ont arrêté arbitrairement 17 personnes, dont cinq femmes.
Ces personnes ont été soumises à une disparition forcée pendant environ quatre mois, jusqu’à ce que leurs familles apprennent qu’elles étaient retenues à Sanaa dans des centres de détention des services de sécurité et de renseignement administrés par les Houthis.
Entre juin 2023 et juin 2024, 13 personnes, dont Abdullah al Olofi et les cinq femmes, ont été relâchées face aux pressions internationales.
Les quatre autres baha’is sont détenus sans inculpation et privés de leur droit à un avocat.