Écrire Il faut protéger deux femmes de Gaza se trouvant en grand danger

Wissam al Tawil Fatimah al Tawil Palestine

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu en l’adressant par email au Dr Ghazi Hamad, ministre du développement social : mosdgovps@gmail.com et en mettant en copie deux adresses email de la délégation palestinienne à Bruxelles : deleg.palestinienne@skynet.be et deleg.palestinienne@beon.be
Si vous avez twitter, interpellez son compte : @MinistryGaza et si vous avez Facebook : @DrGhaziHamad

Vous pouvez aussi personnaliser votre courrier avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il parvienne au ministre. Veillez à ce que votre courrier soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

On est sans nouvelle de deux Palestiniennes depuis le 6 janvier, après que les services palestiniens de sécurité de la bande de Gaza les ont remises de force sous la garde de leur père violent.

Wissam al Tawil, 24 ans, et sa sœur Fatimah al Tawil, 20 ans, ont été victimes de nombreuses formes de violence aux mains de leur père, notamment des coups, des menaces de mort et des « interrogatoires » sous la menace d’une arme.

Amnesty International réclame des preuves que Wissam et Fatimah al Tawil sont vivantes et en sécurité, et demande que les autorités de la bande de Gaza leur accordent immédiatement une protection contre toutes les formes de violences liées au genre.

Les autorités de la bande de Gaza sont tenues, en vertu du droit palestinien et du droit international, d’agir avec la diligence requise afin de prévenir les violences de particuliers à l’égard des femmes et des filles, et de protéger ces dernières.

Wissam al Tawil a courageusement raconté les épreuves qu’elle a traversées, et exprimé sa solidarité avec toutes les victimes de violences liées au genre, dans un article publié le 24 décembre 2022 sur le site Internet d’information raseef22.net. Au cours des derniers mois de l’année 2022, Wissam et Fatimah ont fait preuve d’un courage extraordinaire en dénonçant les violences qu’elles ont endurées, en s’exprimant sur les réseaux sociaux et en partageant dans les médias des récits très forts sur leur situation. Elles ont refusé d’être réduites au silence même lorsque leur père a proféré des menaces à leur égard sur sa page Facebook. Les deux sœurs ont déclaré qu’elles s’exprimaient non seulement en leur nom, mais également pour toutes les femmes victimes de violences liées au genre.

Elles ont tenté de quitter la bande de Gaza par le point de passage de Rafah le 25 octobre 2022 mais ont été informées par les autorités que cela ne leur était pas permis. Elles ont depuis lors demandé à plusieurs reprises la permission de se déplacer mais on leur a affirmé à chaque fois qu’elles n’y seraient pas autorisées, bien qu’elles ne fassent l’objet d’aucune décision de justice leur interdisant de voyager.

Le 12 novembre 2022, les deux sœurs ont été forcées à quitter le foyer pour femmes après des mois de pressions de la part de leur père, qui a accusé les autorités de détruire les « valeurs familiales » et d’enfreindre les normes sociales en « refusant » de lui ramener ses deux filles, qu’il traite comme sa propriété. Le père a publié sur Facebook et WhatsApp de nombreuses vidéos réitérant ce message.

Les deux jeunes femmes ont déclaré à Amnesty International qu’elles avaient l’impression d’avoir été soumises à une « guerre psychologique » lorsqu’elles ont été forcées à quitter le foyer et à rentrer à Rafah contre leur gré. Elles ont dit que la direction du foyer avait procédé à des fouilles humiliantes afin de confisquer leurs téléphones portables, et qu’une policière de Gaza leur avait ordonné de quitter immédiatement le centre d’accueil. Après s’être cachées pendant des semaines, les jeunes femmes ont été arrêtées par les services palestiniens de sécurité, et ramenées à leur famille le 5 janvier 2023. Les derniers mots qu’elles aient adressés à Amnesty International, vers 1 heure du matin le 6 janvier 2023, étaient : « Nous sommes condamnées ».

En 2014, la Palestine a ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Les autorités palestiniennes ont l’obligation de protéger les femmes contre la violence, de proposer des recours aux victimes, et d’obliger les agresseurs à rendre des comptes.

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