Le journaliste Mamane Kaka Touda est actuellement détenu à la prison civile de Niamey, la capitale du Niger, pour avoir publié un post sur les réseaux sociaux concernant un cas présumé de COVID-19 au service des Urgences de l’hôpital de référence de Niamey, le 5 mars.
Il a été arrêté chez lui ce jour-là et inculpé de « diffusion de données tendant à troubler l’ordre public ».
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Monsieur le Président,
Je vous écris afin de vous faire part de mon inquiétude au sujet du journaliste Mamane Kaka Touda, détenu depuis le 5 mars à la prison civile de Niamey, pour avoir publié un post sur les réseaux sociaux concernant un cas suspecté de COVID-19 à l’hôpital général de référence de Niamey. Arrêté chez lui le 5 mars, il a été inculpé de « diffusion de données tendant à troubler l’ordre public ».
Depuis le 9 mars, les gardiens de la prison refusent de prendre la nourriture que la tante de Mamane Kaka Touda lui apporte et de lui donner, au motif que sa tante n’a pas de permis de communication. Ce permis n’est accordé qu’aux membres de la famille proche, c’est-à-dire aux époux, aux parents et aux frères et sœurs.
Je suis vivement préoccupé·e par le fait que les droits de Mamane Kaka Touda sont bafoués. Les autorités doivent protéger les journalistes, les lanceuses et lanceurs d’alerte, et toutes les personnes qui mènent des activités militantes et défendent les droits humains, conformément aux obligations internationales qui incombent au Niger en matière de droits humains.
À la lumière de ce qui précède, je vous invite à veiller :
• à ce que les charges retenues contre Mamane Kaka Touda soient abandonnées et à ce qu’il soit libéré immédiatement et sans condition ;
• dans l’attente de sa libération, à ce que Mamane Kaka Touda puisse sans délai consulter régulièrement et sans restriction l’avocat de son choix et puisse communiquer sans délai avec sa famille ;
• à ce que le droit à la liberté d’expression soit pleinement respecté, protégé et promu.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération,
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