Le 24 avril 2022, les autorités égyptiennes ont libéré le journaliste Mohamed Salah qui était détenu arbitrairement depuis 29 mois sans jugement ni accusation officielle, uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits humains.
Écrire Un journaliste libéré après 29 mois derrière les barreaux
Le 24 avril 2022, le journaliste Mohamed Salah, détenu arbitrairement depuis le 26 novembre 2019 sans inculpation ni jugement, simplement pour avoir exercé sans violence ses droits fondamentaux, a été remis en liberté. Alors qu’en juillet 2020, un tribunal a ordonné sa libération dans le cadre de l’enquête sur des allégations d’« adhésion à un groupe terroriste » et de « diffusion de fausses nouvelles » menée dans l’affaire n° 488/2019, liée aux manifestations antigouvernementales de mars 2019, il a été maintenu en détention, dans l’attente des résultats d’une enquête menée sur des allégations sans fondement de terrorisme dans une nouvelle affaire (n° 855/2020).
Des sympathisant·e·s du monde entier ont signé des pétitions et envoyé des lettres aux autorités égyptiennes pour demander la libération immédiate et sans condition de Mohamed Salah. À la suite de sa libération, il a adressé ce message aux membres et sympathisant·e·s d’Amnesty International :
« Je vous écris ces lignes en tant qu’homme libre, après avoir passé deux ans et cinq mois en prison. Pendant tout ce temps, vous avez soutenu ma cause par tous les moyens possibles, pas seulement la mienne, mais aussi celle d’autres prisonniers enfermés à cause de leurs opinions. Je vous remercie tous pour le soutien constant et les actions urgentes menées en faveur de ma libération. Vous avez été notre voix depuis l’intérieur de la prison et je vous invite à poursuivre votre travail honorable et honnête pour la liberté de chaque être humain, et en particulier les prisonniers d’opinion. »
Amnesty International continuera de faire campagne pour la libération des journalistes et de toutes les personnes injustement détenues en Égypte uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits fondamentaux.
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Aucune action complémentaire n’est requise. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.