Écrire Le rédacteur en chef d’un journal est détenu sans inculpation

Le 15 juillet 2019, des agents du Service national de la sûreté (NSS) sont venus chercher Michael Rial Christopher, 40 ans, rédacteur en chef d’un journal sud-soudanais, alors qu’il se trouvait à bord d’un avion en partance pour le Kenya.

Michael Rial Christopher a ensuite été arrêté arbitrairement à Djouba.

Il est maintenu en détention à Djouba au siège du NSS, également connu sous le nom de « Blue House » (la « maison bleue »).

Depuis le début du conflit armé interne au Soudan du Sud en décembre 2013, des centaines de personnes, pour la plupart des hommes, ont été placées en détention sous l’autorité du Service national de la sûreté (NSS) et de la Direction du renseignement militaire dans divers établissements de la capitale, Djouba.

Amnesty International a recensé de nombreux cas de détention arbitraire par le NSS dans divers centres, où les détenus sont souvent soumis à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements – certains sont détenus au secret, sans pouvoir consulter un avocat ni communiquer avec leurs proches. D’autres ont été victimes de disparition forcée.

Dans la prison située au siège du NSS (la « Blue House »), dans le quartier de Djebel, les détenus sont roués de coups, en particulier lors des interrogatoires, ou à titre punitif. En raison des mauvaises conditions de vie dans les prisons, ainsi que d’un accès insatisfaisant aux soins médicaux, il arrive fréquemment que la santé des personnes détenues se dégrade dans ces établissements.

Les autorités du Soudan du Sud recourent fréquemment à la détention arbitraire, aux disparitions forcées et aux actes de torture et autres mauvais traitements depuis que le conflit a éclaté en décembre 2013.

Au Soudan du Sud, l’environnement politique demeure intolérant envers la critique des actions et des politiques du gouvernement, ce qui se traduit par l’intimidation, le harcèlement et la détention de militant·e·s de la société civile, de défenseur·e·s des droits humains et de journalistes indépendants.Cela a engendré un climat d’autocensure parmi les médias et les défenseur·e·s des droits humains ; du fait d’une surveillance d’État omniprésente, les gens ne se sentent plus assez en sécurité pour parler librement et ouvertement du conflit et de la situation des droits humains.

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