Les 9 et 10 juin, des milliers de Haïtiennes et de Haïtiens ont défilé à Port-au-Prince contre la corruption et la pauvreté, certains réclamant la démission du président de la République, Jovenel Moïse. Compte tenu des informations selon lesquelles la police a recouru à la force de manière excessive, et étant donné que les manifestations se poursuivent, Amnesty International appelle le président à garantir le droit à la liberté d’expression et de réunion, à diligenter des enquêtes sur les allégations de violations des droits humains et à veiller à ce que les responsables présumés de ces agissements soient traduits en justice.
Écrire Les personnes qui manifestent restent en danger
Les 9 et 10 juin, des milliers de Haïtiennes et de Haïtiens sont descendus dans les rues de Port-au-Prince pour manifester contre la pauvreté et la corruption et réclamer la démission du président. La série de manifestations en cours a été déclenchée par la diffusion d’un nouveau rapport indépendant. Celui-ci accusait des hauts responsables d’être impliqués dans le détournement de milliards de dollars de fonds liés à des produits pétroliers fournis à Haïti par le Venezuela à des conditions préférentielles.
Après des manifestations similaires en février 2019, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme avait fait état d’au moins 41 morts et 100 blessés.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies estime à 2,6 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire en 2019, dans un contexte d’augmentation des prix du pétrole et des denrées alimentaires en 2018, et de hausse de l’inflation.
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