Mario Guevara, journaliste salvadorien basé aux États-Unis, a été arrêté et accusé de violations mineures en relation avec une manifestation ayant eu lieu le 14 juin 2025, alors qu’il portait un gilet affichant le mot PRESSE et diffusait en direct dans le cadre de son récent travail sur la mise en œuvre de la politique d’immigration et les raids associés. Quelques jours après son arrestation, les forces de l’ordre locales l’ont remis à des agents afin que soit lancée une procédure d’expulsion, alors qu’il avait une autorisation valide pour séjourner aux États-Unis.
Il a été maintenu en détention entre les mains du Service de contrôle de l’immigration et des douanes (ICE) pendant plus de 100 jours, au cours desquels il a été placé à l’isolement pendant 69 jours. Le 1er octobre, une cour d’appel a rejeté une requête en urgence visant à bloquer provisoirement l’ordre d’expulsion émis par la Commission des recours en matière d’immigration à l’encontre de Mario Guevara.
Malgré les appels lancés par plusieurs grandes organisations de défense des droits humains et la famille de Mario Guevara, et malgré une requête en habeas corpus en instance contre le gouvernement, les autorités ont procédé à son expulsion le 3 octobre au petit matin. Il n’a pas pu dire au revoir à sa famille en personne avant d’être expulsé.