Le 19 septembre, un séisme dévastateur a frappé le Mexique, faisant des centaines de morts et des milliers de sans-abris et affectant la fourniture de services essentiels en divers endroits. Les autorités mexicaines doivent veiller à ce que les efforts déployés en matière d’assistance et de reconstruction protègent les droits humains et n’aient pas un caractère discriminatoire.
Le 19 septembre, un séisme de magnitude 7,1 s’est produit au Mexique, touchant gravement de vastes zones dans le pays, en particulier la ville de Mexico et les États de Guerrero, de Mexico, de Morelos, d’Oaxaca et de Puebla. Plus de 300 personnes sont mortes et des milliers d’autres ont perdu leur foyer et leurs biens. Les autorités mexicaines ont mis en place des services de sauvetage et de soins d’urgence, avec la participation de personnel civil et militaire et le soutien de la communauté internationale.
À travers le pays, des Mexicains et des migrants ont contribué aux efforts extraordinaires déployés pour sauver des vies et venir en aide aux victimes.
Cependant, les jours qui ont suivi le tremblement de terre, des sources ont fait état d’une mauvaise coordination des pouvoirs publics, de réquisitions illégales de nourriture et d’autres produits de première nécessité destinés aux survivants, et de l’insuffisance de l’aide apportée dans de nombreuses zones dévastées, notamment dans les petites localités déshéritées. Selon les médias, des expertises préliminaires indiquent que certains des bâtiments qui se sont effondrés n’étaient pas aux normes.
Les dégâts provoqués par le tremblement de terre du 19 septembre sont venus s’ajouter aux dégradations causées le 7 septembre par un précédent séisme, d’une magnitude de 8,2, qui a affecté le sud du Mexique, notamment les États du Chiapas et d’Oaxaca. Ces deux séismes ont touché plus de 150 000 foyers et fait au moins 250 000 sans-abris. Des documents officiels relatifs à la propension aux risques et la prévention n’ont pas été rendus publics.