Écrire Des militants incarcérés pour avoir porté des t-shirts hostiles au président

Les militants Larry Emmanuel, Anene Victor Udoka, Samuel Gabriel, Henry Nwodo et Ben Mannaseh sont détenus de façon arbitraire en lien avec leur militantisme pacifique.

Le 4 juillet, ils assistaient à un office religieux au Dunamis International Gospel Center à Abuja, la capitale nigériane, lorsqu’ils ont été arrêtés et frappés par les agents de sécurité du Centre au motif qu’ils portaient des T-shirts avec l’inscription #BuhariMustGo (#BuhariDoitPartir).

En détention, ils n’ont pas été autorisés à entrer en contact avec un avocat ni avec leur famille, et sont exposés au risque d’être torturés et de subir des mauvais traitements.

Les autorités nigérianes doivent les libérer immédiatement et sans condition, conformément à la décision de la haute cour fédérale.

Au Nigeria, le droit à la liberté d’expression est gravement mis à mal. La jeune génération se mobilise à travers la protestation pacifique afin de réclamer justice pour les violences policières, les pratiques d’extorsion et les exécutions extrajudiciaires, mais les autorités continuent de réagir en utilisant la violence. Les défenseur·e·s des droits humains, les avocat·e·s et les organisations de la société civile n’ont à présent plus beaucoup d’autres moyens pour demander au gouvernement de répondre de ses agissements. Les personnes qui tentent d’exercer leur droit de manifester pacifiquement dans la rue sont réprimées et beaucoup sont incarcérées de manière arbitraire, torturées et font l’objet d’accusations forgées de toutes pièces.

Le droit de réunion pacifique est garanti par la Constitution nigériane de 1999 (telle que modifiée) et par les traités relatifs aux droits humains auxquels le Nigeria est partie, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Action terminée

Toutes les infos
Toutes les actions
2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit