Guennadi Iakovitski a été condamné à mort au Bélarus le 5 janvier dernier. Il s’agit de la première sentence de ce genre pour l’année 2016.
Le 5 janvier 2016, le tribunal régional de Minsk a déclaré Guennadi Iakovitski, 49 ans, coupable d’avoir tué sa compagne, âgée de 35 ans, le 29 juin dernier. Cet homme a déjà été condamné à mort pour meurtre dans une autre affaire en 1989, alors que le Bélarus faisait encore partie de l’ex-Union soviétique. Sa sentence avait finalement été commuée en une peine de 15 ans d’emprisonnement.
En juin 2015, Guennadi Iakovitski aurait tué sa compagne à leur domicile, après avoir passé deux jours à boire avec des amis. Ces derniers, témoins de la scène, ont fourni des déclarations contradictoires mais tous ont affirmé qu’il l’avait frappée avec ses poings à de nombreuses reprises lors d’une dispute.
Guennadi Iakovitski a formulé un recours auprès de la Cour suprême le 20 janvier. Si sa condamnation est confirmée et qu’il ne bénéficie pas de la grâce présidentielle, il pourrait être exécuté dans les mois qui viennent.
Le Bélarus est le dernier pays d’Europe et d’Asie centrale appliquant encore la peine de mort.
Amnesty International est opposée en toutes circonstances à la peine de mort car elle constitue une violation du droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que le châtiment le plus cruel, le plus inhumain et le plus dégradant qui soit.