Un groupe de 150 personnes, dont des femmes enceintes et des enfants, campent depuis septembre devant la mairie de La Courneuve, en région parisienne. La plupart sont des migrants roms de Roumanie. Le 27 août, ces personnes ont été expulsées de force du bidonville « Le Samaritain ». À l’approche de l’hiver, ces hommes, ces femmes et ces enfants doivent immédiatement être relogés.
Le 27 août, quelque 80 familles roms (300 personnes environ) ont été expulsées de force du bidonville « Le Samaritain », l’un des plus anciens de France, en violation des normes internationales relatives aux droits humains.
Ces familles n’ont pas été véritablement consultées avant l’expulsion et n’ont pas été averties de la date de l’évacuation. Le jour de l’opération, les agents de la force publique n’ont pas donné aux familles le temps suffisant pour qu’elles rassemblent leurs affaires. De ce fait, beaucoup ont perdu leurs papiers.
Une dizaine de personnes seulement se sont vu proposer un hébergement de quelques nuits à l’hôtel. Les autres ont été laissées sans abri. Depuis l’évacuation, quelque 150 personnes campent devant la mairie. Un grand nombre travaillent dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée, et leurs enfants sont scolarisés normalement.
Alors que l’hiver approche, ces hommes, ces femmes et ces enfants n’ont pas accès à l’eau ni à des installations sanitaires, et rencontrent des difficultés pour se faire soigner. Il faut leur fournir immédiatement un logement adéquat.