Quinze hommes en faveur desquels Amnesty International avait déjà mené des actions font partie d’un groupe de détenus libérés du siège du Service national de la sûreté (NSS) le 10 août. Cinq hommes sont toujours détenus arbitrairement au siège du NSS, tandis qu’un autre a été inculpé.
Quinze des 21 détenus en faveur desquels Amnesty International était déjà intervenue lors de précédentes actions urgentes ont été libérés sans inculpation de la prison du siège du Service national de la sûreté (NSS) le 10 août. Certains de ces hommes étaient en détention arbitraire depuis près de deux ans.
Tartisio Oshini, Ayume Dada, Lado James, Ochaya Godfrey Saverio et William Endley sont toujours détenus arbitrairement au siège du NSS, tandis que James Gatdet a été inculpé d’incitation à la violence – « incitation » (article 52), de « trahison » (article 64), de « publication ou communication d’informations erronées portant préjudice au Soudan du Sud » (article 75) et de « saper l’autorité du Président ou de l’insulter » (article 76), au titre du Code pénal de 2008 du Soudan du Sud.
La santé physique et mentale de ces détenus soulève des inquiétudes. La plupart d’entre eux sont toujours accusés d’avoir communiqué avec l’opposition ou de l’avoir soutenue mais n’ont été inculpés d’aucune infraction. Ils sont privés du droit de comparaître dans les meilleurs délais devant un juge et du droit de contester la légalité de leur détention.