Le professionnel de l’éducation basé au Myanmar Furkan Sökmen a été arrêté à l’aéroport international de Yangon le 24 mai et a été vu pour la dernière fois dans la zone de transit de l’aéroport de Bangkok. Amnesty International craint qu’il risque d’être extradé vers la Turquie, où il risquerait d’être victime d’actes de torture et d’autres mauvais traitements.
Le professionnel de l’éducation basé au Myanmar Furkan Sökmen et sa famille ont été arrêtés à l’aéroport international de Yangon le 24 mai alors qu’ils essayaient d’embarquer sur un vol pour Bangkok. D’après les informations dont dispose Amnesty International, ils auraient été maintenus en détention par les autorités du Myanmar pendant 24 heures à l’aéroport après la révocation de leurs passeports par le gouvernement turc. Furkan Sökmen a été forcé à embarquer sur un vol pour Istanbul, via Bangkok. Il a été vu pour la dernière fois à l’aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok le 26 mai, mais on ignore où il se trouve actuellement, car les autorités ont confisqué son téléphone. D’après les informations reçues les 25 et 26 mai, les autorités turques ont demandé l’extradition de Furkan Sökmen en raison de ses liens présumés avec le mouvement mené par l’imam exilé Fethullah Gülen.
Le gouvernement turc aurait fait pression sur d’autres pays pour les inciter à engager des poursuites contre les partisans présumés de Fethullah Gülen, que les autorités turques accusent d’avoir monté une tentative de coup d’État contre elles.
Fethullah Gülen dément ces accusations. Des éléments crédibles, recueillis par Amnesty International et d’autres organisations, prouvent que des détenus soupçonnés d’appartenir au mouvement Gülen ont été placés en détention arbitraire et torturés. Si Furkan Sökmen est renvoyé en Turquie, Amnesty International craint qu’il risque d’être victime des mêmes mauvais traitements.