Écrire Risque imminent pour des manifestant·e·s à cuba

Des groupes de la société civile ont appelé à l’organisation de manifestations pacifiques à travers Cuba le 15 novembre, afin de réclamer le respect des droits humains et la libération de centaines de personnes se trouvant toujours en détention à la suite des manifestations publiques les plus suivies depuis des décennies qui se sont tenues le 11 juillet dernier.

Les autorités cubaines ont érigé de longue date la dissidence en infraction, exposant les manifestant·e·s à un risque de détention arbitraire et d’autres violations des droits humains.

Des groupes de la société civile à Cuba ont appelé à l’organisation de manifestations pacifiques le 15 novembre, afin de réclamer, entre autres choses, la libération de centaines de personnes arrêtées dans le contexte des manifestations du 11 juillet.

Des centaines de personnes, dans diverses villes du pays, ont présenté des pétitions signées afin de demander aux autorités locales la permission de convoquer des manifestations pacifiques et organisées.

Granma, le journal d’État, a déclaré que les manifestations prévues étaient « illicites » et avaient pour objectif de « déstabiliser » le pays.

Les autorités ont établi un réseau de contrôle visant à restreindre la liberté d’expression et de réunion depuis des décennies à Cuba, dans lequel la protestation pacifique est érigée en infraction et des Cubain·e·s de tous les horizons sont privés de liberté et maltraités pour la seule raison qu’ils ont exprimé leurs opinions.

Le 11 juillet, des centaines de personnes ayant participé à une manifestation largement pacifique s’étant déroulée dans diverses villes cubaines ont été arrêtées et incarcérées par les autorités gouvernementales. Les autorités ont réagi en appréhendant et en inculpant de diverses infractions la quasi-totalité des personnes qui manifestaient.

Après ces actions de protestation, Amnesty International a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de six prisonniers d’opinion. L’organisation a aussi recensé des détentions arbitraires, des atteintes au droit de la défense et des détentions au secret, ainsi que des faits de surveillance illégale, des mauvais traitements et des coupures d’Internet par les autorités, qui ont renforcé des mécanismes de contrôle en usage depuis des décennies contre les libres penseurs, mais à un degré d’intensité que l’on n’avait pas vu depuis une vingtaine d’années.

Au 10 novembre, des centaines de personnes se trouvaient toujours en prison pour avoir exprimé leurs opinions sur la situation actuelle des droits humains et de l’économie dans le pays, selon Cubalex.

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