Soixante-deux personnes, parmi lesquelles des militant·e·s du Mouvement pour l’indépendance de Cabinda (MIC) ainsi que des proches et des collègues de ceux-ci, ont été arrêtées entre le 28 janvier et le 1er février à Cabinda, en Angola. Ces personnes ont été appréhendées pour leur participation à des manifestations pacifiques. Elles sont maintenues en détention arbitraire à la prison civile de la province de Cabinda.
Écrire Soixante-deux militant·e·s et manifestant·e·s soumis à une détention arbitraire
Le traité de Simulambuco a été signé le 1er février 1885. Il a conféré à Cabinda le statut de protectorat de la couronne portugaise.
Le 7 janvier, le secrétaire du Mouvement pour l’indépendance de Cabinda (MIC) a envoyé un message à João Manuel Gonçalves Lourenço, le président de la République d’Angola, en mettant en copie le gouvernement de la province de Cabinda, le commandement des services de police de la province, le procureur de la République, les partis politiques angolais et d’autres représentants des autorités, afin de les informer de la tenue d’une manifestation pacifique prévue pour le 1er février. Le MIC a demandé à la police angolaise d’être présente à la manifestation afin de garantir la sécurité des participant·e·s.
Cabinda est une bande de terre enclavée entre la République démocratique du Congo et le Congo. Cette province est reconnue sur le plan international comme faisant partie de l’Angola, et produit la majorité du pétrole exporté par ce pays. Des groupes séparatistes réclament l’indépendance ou l’autonomie de Cabinda depuis plus de 20 ans. Les tentatives de négociations entre le gouvernement angolais et les représentants des groupes séparatistes de Cabinda ont jusqu’à présent échoué.
Action terminée