Écrire Il faut libérer une dirigeante syndicale

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu en l’adressant par email au Premier ministre Hun Sen : info_samdechhunsen@yahoo.com et en mettant en copie l’ambassade du Cambodge à Bruxelles : camemb.bel@mfaic.gov.kh et mfaic@mfaic.gov.kh .

Vous pouvez aussi personnaliser votre courrier avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il parvienne au premier ministre. Veillez à ce que votre courrier soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

Chhim Sithar, dirigeante du Syndicat des employés khmers soutenus par les droits du travail de NagaWorld, a été arrêtée une nouvelle fois pour avoir semble-t-il enfreint les termes de sa libération sous caution, sur la base de charges fallacieuses d’« incitation », après son retour au Cambodge depuis l’Australie.

Les membres de ce syndicat sont en grève depuis décembre 2021, à la suite de licenciements de masse au casino de NagaWorld. Le 4 janvier 2022, Chhim Sithar a été arrêtée et inculpée de manière arbitraire d’« incitation à commettre un crime » en vertu des articles 494 et 495 du Code pénal. Après avoir été libérée sous caution, elle a de nouveau été arrêtée pour avoir semble-t-il enfreint des conditions de libération sous caution dont ni elle ni son avocat n’avaient connaissance.

Nous demandons la libération immédiate de Chhim Sithar et l’abandon des poursuites la visant. Chhim Sithar est incarcérée en raison de son travail de défense des droits humains.

Chhim Sithar, 34 ans, est la deuxième d’une fratrie de six enfants, et a quatre frères et une sœur. Elle aide à soutenir son oncle âgé de 57 ans, atteint d’une leucémie, sa mère, qui a 65 ans, et son frère de 33 ans. Chhim Sithar a une licence d’informatique économique.

Elle travaille à NagaWorld depuis 2007 et est devenue présidente du Syndicat des employés khmers soutenus par les droits du travail en 2010. Le 3 janvier 2022, elle a été accusée d’« incitation à commettre un crime » en vertu des articles 494 et 495 du Code pénal. Chhim Sithar a été victime d’une arrestation violente le 4 janvier 2022, lorsqu’elle a été saisie par le cou et traînée dans une voiture par des policiers en civil alors qu’elle essayait de rejoindre une grève à Phnom Penh. Elle a passé 72 jours en prison avant d’être remise en liberté sous caution en mars.

Elle a de nouveau été arrêtée le 26 novembre 2022 après être rentrée au Cambodge depuis l’Australie, où elle avait rencontré d’autres dirigeant·e·s syndicaux. Au même moment, Human Rights Watch avait publié un rapport dans lequel elle critiquait les tactiques répressives du gouvernement cambodgien. Elle a été arrêtée pour avoir prétendument enfreint les conditions de sa libération sous caution, mais ni elle ni ses avocats n‘avaient été informés que ces conditions lui interdisaient de voyager, bien qu’ils aient sollicité des renseignements au préalable. Chhim Sithar s’était précédemment rendue en Thaïlande sans aucun problème à deux occasions depuis l’obtention de sa libération sous caution en mars 2022, soit avant son séjour en Australie. Avant son arrestation, elle a déclaré à Amnesty International :

« On m’a dit que ce n’est pas facile de se battre contre Naga, parce que c’est une grande entreprise et qu’ils ont énormément d’argent. Mais si personne ne mène les combats difficiles, comment pouvons-nous obliger qui que ce soit à rendre des comptes - et comment pouvons-nous espérer remporter les autres luttes ? »

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