Le 17 novembre, le président Alberto Fernandez a officiellement présenté un projet de loi dans le but de légaliser l’avortement en Argentine. Cela signifie que le texte fera bientôt l’objet de débats et d’un vote devant la chambre basse du Congrès (la chambre des député·e·s), avant d’être présenté au Sénat. Les député·e·s devraient se prononcer cette année, tandis qu’il est possible que le Sénat vote en 2021 car le projet de loi figurera à l’ordre du jour des séances extraordinaires du Congrès, conformément aux règles parlementaires en vigueur.
Amnesty International continuera à mener une campagne mondiale afin que ce projet de loi soit adopté par les deux chambres.
Mariela Belski, directrice exécutive d’Amnesty International Argentine, a déclaré : « L’action militante et le travail inlassable du mouvement de défense des droits des femmes ont mené à ce moment historique : aujourd’hui, l’avortement est une question politique centrale. Le président a tenu sa parole et a présenté un projet de loi visant à légaliser l’avortement en Argentine.
C’est désormais au Congrès de se montrer à la hauteur et de ne pas laisser passer cette occasion de reconnaître le droit des femmes, des filles et des autres personnes pouvant être enceintes de prendre librement les décisions se rapportant à leurs corps. »