Écrire Il faut mettre un terme au traitement inhumain que subit Maria Ponomarenko en prison

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu et envoyez-le par email au Directeur général du Service fédéral d’application des peines (FSIN) du territoire administratif de l’Altaï, Gerasimov Sergei Yermagenovich : ufsin.ak@gmail.com

Vous pouvez aussi envoyer votre message en copie à l’Ambassade de la Fédération de Russie à Bruxelles : amrusbel@skynet.be

Vous pouvez aussi personnaliser votre courrier avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il parvienne aux destinataires. Veillez à ce que votre courrier soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

Les autorités russes mettent en danger la santé et la vie de la journaliste Maria Ponomarenko, du fait des traitements qui lui sont infligés et de ses conditions de détention. Elle est notamment placée à l’isolement et ne reçoit pas les soins médicaux adaptés.

Elle a été condamnée à six ans d’emprisonnement uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression ; elle doit être libérée immédiatement et sans condition.

Maria Ponomarenko est une militante, blogueuse et journaliste originaire de Barnaoul, dans le territoire administratif (krai) de l’Altaï, qui a travaillé pour le média en ligne RusNews. Le 23 avril 2022, elle a été arrêtée et détenue par la police au titre de l’article 207.3 (2) (d) (« diffusion publique délibérée de fausses informations au sujet des forces armées de la Fédération de Russie » commise en vue de propager la haine ou l’inimitié). Les « fausses informations » qu’elle est accusée d’avoir diffusé concernent une publication du 17 mars (supprimée depuis lors) sur sa chaîne Telegram portant sur le bombardement du centre d’art dramatique régional de Donetsk à Marioupol par les forces russes le matin précédent. Elle contenait une vidéo du théâtre réalisée avant l’attaque et un bref commentaire déplorant les morts civiles. Le 15 février 2023, un tribunal de Barnaoul, dans l’Altaï, a déclaré Maria Ponomarenko coupable et l’a condamnée à une peine de six ans d’emprisonnement, assortie d’une interdiction d’exercer le journalisme pendant cinq ans après sa libération. Sa sentence a été confirmée en appel.

Pendant son incarcération, Maria Ponomarenko a été accusée de se montrer violente à l’égard des gardiennes, au titre de l’article 321 (2e partie) du Code pénal de la Fédération de Russie, ce qu’elle dément. Maria Ponomarenko est une prisonnière d’opinion, détenue uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Elle doit donc être libérée immédiatement et sans condition. Elle est l’une des figures clés qu’Amnesty International défendra dans le cadre de sa campagne Protégeons les manifs en 2024.

Pendant le temps passé au centre de détention provisoire et en colonie pénitentiaire, elle a signalé diverses formes de mauvais traitements. Au cours de la période qu’elle a passée en détention provisoire, elle a été illégalement placée dans un hôpital psychiatrique et en cellule disciplinaire, et a également survécu à une dépression nerveuse et à une tentative de suicide.

En début d’année, elle a transmis à une organisation de défense des droits des femmes dont elle fait partie une liste des violations des droits des prisonnières dans les colonies pénitentiaires des régions de Krasnoïarsk et de l’Altaï.

Il s’agit de la quatrième fois que Maria Ponomarenko est envoyée en cellule disciplinaire en avril 2024. Deux de ses précédents placements à l’isolement ont été motivés par son mauvais état de santé, un autre parce qu’elle s’est évanouie et un dernier parce qu’elle n’était pas en mesure de se lever de son lit à la demande d’un agent pénitentiaire en raison de fortes douleurs lombaires. Au cours de ses trois premiers placements à l’isolement, elle a passé plus d’un mois et demi en cellule disciplinaire, parfois pendant plus de 15 jours d’affilée.

Plusieurs personnes condamnées à de lourdes peines en vertu des lois sur la censure de la guerre ou en raison de leurs positions hostiles à la guerre, comme Alexeï Gorinov et Vladimir Kara-Murza, ont également été placées à plusieurs reprises à l’isolement, privées de soins de santé adéquats et d’autres droits fondamentaux.

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