Écrire Cambodge. Des défenseures des droits humains, Yorm Bopha et Tim Sakmony, déclarées coupables.

Action complémentaire sur l’AU 360/12, ASA 23/001/2013, 30 janvier 2013 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 13 MARS 2013 Deux défenseures cambodgiennes des droits humains ont été déclarées coupables de charges sans fondement, au cours de deux procès distincts qui ont eu lieu les 26 et 27 décembre dernier. Yorm Bopha a été condamnée à trois ans d’emprisonnement, tandis que Tim Sakmony, originaire du quartier de Borei Keila, a été sanctionnée de six mois de prison, dont une partie avec sursis, avant d’être finalement relâchée. Yorm Bopha a comparu devant le tribunal municipal de Phnom Penh du 26 au 27 décembre 2012. Son époux, Luos Sakhorn, et ses deux frères ont été jugés au même moment. Tous les quatre ont été déclarés coupables de « violences volontaires avec circonstances aggravantes » en vertu de l’article 218 du Code pénal, et condamnés à purger une peine de trois ans de prison et à indemniser les victimes présumées. Yorm Bopha a été immédiatement renvoyée à la prison de Prey Sar, à Phnom Penh. La peine prononcée à l’encontre de son mari a été suspendue, et celui-ci a pu rentrer chez lui. En revanche, ses deux frères, jugés par contumace, font l’objet de mandats d’arrêt. Yorm Bopha a déposé un recours. Cette femme est une prisonnière d’opinion. Le 26 décembre 2012, à l’issue de son procès, Tim Sakmony, 65 ans, a été déclarée coupable d’avoir fait une « fausse déclaration » en vertu de l’article 633 du Code pénal, et condamnée à une peine de six mois de prison, dont (…)

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