Écrire Haïti. 200 familles expulsées et d’autres risquant de l’être

Action complémentaire sur l’AU 327/13, AMR 36/023/2013, 18 décembre 2013 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 29 JANVIER 2014.Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. Quelque 200 familles ont été expulsées de force de leur logement dans un quartier informel de Titanyen, à la périphérie de Port-au-Prince, la capitale haïtienne. Des centaines d’autres familles vivant à proximité risquent de subir le même sort. Nombre d’entre elles ont été victimes du séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010 et ont déjà été expulsées de force. Le 7 décembre, une soixantaine de familles ont été expulsées d’un quartier informel de Titanyen, à la périphérie de Port-au-Prince. Les 9 et 10 décembre, un juge de paix de la commune de Croix-des-Bouquets, accompagné de policiers et d’hommes armés, s’est rendu sur les lieux afin d’achever l’opération, en dépit du tollé suscité par la première expulsion et les violences commises à l’égard des habitants. Plus de 200 familles se sont retrouvées sans domicile à la suite de ces deux expulsions. Nombre d’entre elles avaient déjà été expulsées de force du camp Mozayik, à Delmas, en mai 2012 et réinstallées à Titanyen. L’expulsion de Titanyen aurait été ordonnée par un tribunal au mois de juin. Pourtant, les habitants ont déclaré ne pas avoir été informés de cette décision ni avoir reçu d’avis d’expulsion. Comme la décision de justice porte sur une zone qui s’étend bien au-delà de Titanyen, des (…)

Action terminée

Toutes les infos
Toutes les actions
2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit