Écrire Iran. Une femme iranienne, Reyhaneh Jabbari, risque d’être exécutée

AU 85/14, MDE 13/018/2014, 11 avril 2014 VEUILLEZ ENVOYER VOS APPELS AVANT LE 23 MAI 2014 : Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. La condamnation à mort de l’Iranienne Reyhaneh Jabbari a été transmise au Bureau d’application des peines à Téhéran, en Iran. Lorsque cet organisme reçoit les condamnations à mort, elles peuvent être appliquées à tout moment. Reyhaneh Jabbari, âgée de 26 ans, a été arrêtée en 2007 pour le meurtre de Morteza Abdolali Sarbandi, ancien employé du ministère iranien des Renseignements. Elle a avoué le meurtre tout de suite après son arrestation, bien qu’aucun avocat ne fût présent au moment où elle a « avoué ». Elle a affirmé qu’elle avait tué Morteza Abdolali Sarbandi en état de légitime défense. Après avoir été interpellée, Reyhaneh Jabbari a été détenue à l’isolement pendant deux mois à la prison d’Evin à Téhéran, sans pouvoir consulter un avocat ni entrer en contact avec sa famille. Reyhaneh Jabbari a été condamnée à mort au titre de qisas (« réparation ») par un tribunal pénal à Téhéran, en 2009. Sa condamnation a été confirmée par la Cour suprême la même année. En mars 2014, sa famille a été informée du fait que sa sentence avait été transmise pour être appliquée. Aux termes du droit iranien, l’avocat du condamné doit être informé 48 heures à l’avance de la date de l’exécution. Les sentences prononcées au titre de qisas ne peuvent faire l’objet d’une grâce de la part du (…)

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