Écrire Turkmenistan. Mansour Minguelov,un prisonnier en grève de la faim, risque d’être nourri de force

Action complémentaire sur l’AU 97/14, EUR 61/003/2014, 22 mai 2014 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 3 JUILLET 2014. Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Après avoir annoncé qu’il entamait une grève de la faim le 19 mai dernier, Mansour Minguelov, 39 ans, condamné à 22 ans de prison à l’issue d’un procès inique, risque d’être nourri de force. Le 19 mai 2014, Mansour Minguelov, qui purge une peine de 22 ans d’emprisonnement à la prison LBK/11 à Seïdi, dans la province de Lebap (est du Turkménistan), a informé le directeur de la prison qu’il refusait de boire ou de manger. Cet homme cherche à rencontrer les représentants du bureau du procureur général et de l’Institut national de la démocratie et des droits humains, qui dépend de la présidence du Turkménistan, et demande à être rejugé. Le 20 mai, un procureur de Turkmenabat, dans l’est du Turkménistan, a rendu visite à l’intéressé en prison et l’a menacé d’alimentation forcée s’il ne mettait pas un terme à sa grève de la faim. On ne saurait justifier cette pratique, sans surveillance et sans raison médicale, dans le cas d’un gréviste de la faim en possession de toutes ses facultés mentales. Dans ces circonstances, l’alimentation forcée peut s’apparenter à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Selon une source fiable, Mansour Minguelov nie les faits qui lui sont reprochés et continue de clamer son innocence. Cet homme fait l’objet de pressions grandissantes (…)

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