Écrire Mozambique. Carlos Nuno Castel-Branco et Fernando Mbanze jugés pour un message sur Facebook.

Action complémentaire sur l’AU 162/15, AFR 41/2415/2015, 8 septembre 2015 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 20 OCTOBRE 2015 L’économiste Carlos Nuno Castel-Branco et le rédacteur en chef Fernando Mbanze sont jugés depuis le 31 août pour des infractions relatives à la sûreté de l’État en raison d’un message publié sur Facebook, dénonçant la mauvaise gestion des affaires publiques au Mozambique. Le tribunal doit se prononcer le 16 septembre. Carlos Nuno Castel-Branco, économiste, est accusé de diffamation envers l’ancien chef de l’État et a été inculpé le 11 juin dernier, en vertu de l’article 22 de la Loi sur la sûreté de l’État, pour un message qu’il avait publié sur Facebook en novembre 2013. Dans ce message, il remettait en cause la manière dont le président de l’époque, Armando Guebuza, gérait les affaires publiques. Fernando Mbanze est le rédacteur en chef du journal mozambicain MediaFax. Il est accusé d’avoir abusé de la liberté de la presse en vertu de l’article 42 de la Loi sur la presse et de la Loi sur la sûreté de l’État. Il avait publié le message Facebook de Carlos Nuno Castel-Branco sous la forme d’une lettre ouverte dans MediaFax. Le procès des deux hommes susmentionnés s’est ouvert le 31 août et le parquet a demandé qu’ils soient déclarés coupables. Le tribunal doit se prononcer le 16 septembre. Pourtant, Carlos Nuno Castel-Branco et Fernando Mbanze n’auraient pas dû être jugés car la Loi d’amnistie adoptée en août 2014 par le Parlement mozambicain (…)

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