Écrire Guinée Equatoriale. Wenceslao Mansogo Alo, un défenseur des droits humains, emprisonné

Informations complémentaires sur l’AU 75/12, AFR 24/007/2012, 10 mai 2012 Wenceslao Mansogo Alo, médecin, militant politique et défenseur des droits humains, a été condamné le 7 mai 2012 à trois ans d’emprisonnement à Bata, en Guinée équatoriale, après avoir été déclaré coupable de faute professionnelle. Il était également accusé d’avoir mutilé un corps mais ce chef d’inculpation a été abandonné avant le début du procès. L’inculpation pour faute professionnelle était basée sur les accusations infondées faites par la famille de la victime, ainsi que sur le rapport d’un examen médical effectué sur le corps par une équipe dirigée par le ministre de la Santé. Les conclusions de ce rapport indiquent que la patiente est morte d’une crise cardiaque due à un problème de dosage de l’anesthésique, qui n’a pas été administré par Wenceslao Mansogo Alo. Le ministère public n’a présenté aucun élément devant le tribunal qui puisse étayer cette accusation. Le procès a eu lieu les 4 et 5 avril. Le 7 mai, après un délai inexpliqué de plus d’un mois, le tribunal provincial du Littoral a déclaré Wenceslao Mansogo Alo coupable et l’a condamné à trois d’emprisonnement et deux amendes, la première d’un montant d’environ 7 700 euros à verser à la famille, la seconde d’un montant d’environ 2 300 euros à payer à l’État équato-guinéen. Wenceslao Mansogo Alo s’est également vu interdire de pratiquer sa profession en prison, et le tribunal a ordonné la fermeture de sa clinique pendant la (…)

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