Écrire Cambodge. Des défenseures des droits humains en prison

AU 148/12, ASA 23/007/2012, 25 mai 2012 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 6 JUILLET 2012. Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. Treize représentantes de la population du lac Boeung Kak, à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, ont été condamnées à deux ans et demi de prison à l’issue d’un procès sommaire. Ces femmes ont été arrêtées le 22 mai lors d’une manifestation pacifique en soutien à 18 familles qui vivaient là et dont les maisons ont été détruites lors d’expulsions forcées. Les 13 femmes faisaient partie d’un groupe de manifestants qui se sont rassemblés le 22 mai dernier à l’endroit où se trouvaient les maisons de 18 familles avant leur démolition lors de l’expulsion forcée des personnes habitant près du lac. La police a empêché une famille de planter des poteaux là où se trouvait son habitation ; les manifestants ont alors commencé à chanter calmement et s’exprimer publiquement. Plus tard dans la matinée, la police et des agents de sécurité du district ont violemment dispersé la foule avant de poursuivre et d’arrêter 13 femmes. Celles-ci ont été emmenées au poste de police municipale de Phnom Penh, où elles ont été détenues jusque dans la matinée du 24 mai. Elles ont alors été conduites au tribunal municipal de Phnom Penh et inculpées en vertu de l’article 34/259 de la Loi foncière (occupation illégale de terrains publics) et de l’article 504 du Code pénal (obstruction à l’action des pouvoirs publics (…)

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