Écrire Arabie saoudite. Des cofondateurs d’une organisation de défense des droits humains jugés.

AU 257/12, MDE 23/018/2012, 5 septembre 2012 Deux cofondateurs d’une organisation saoudienne de défense des droits humains font l’objet de poursuites pour des charges liées à leur militantisme et leurs critiques à l’égard des autorités saoudiennes. Si ces deux hommes sont incarcérés, Amnesty International les considèrera comme des prisonniers d’opinion. Abdullah bin Hamid bin Ali al Hamid, 65 ans, et Mohammad bin Fahad bin Muflih al Qahtani, 46 ans, tous deux cofondateurs de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), une ONG de défense des droits humains, ont comparu en justice le 1er septembre 2012 et ont répondu concernant les charges qui pèsent sur eux. Les deux hommes ont été déférés devant le tribunal pénal de Riyadh, respectivement le 11 et le 18 juin, et inculpés de plusieurs infractions similaires, comprenant le fait d’avoir tenté de troubler la sécurité et l’ordre public, d’avoir porté atteinte à l’unité nationale, d’avoir rompu l’allégeance au souverain et de lui avoir désobéi, et d’avoir remis en cause l’intégrité des représentants des autorités. Selon les actes d’accusation les concernant, les charges retenues contre eux sont dues notamment au fait qu’ils aient rédigé et publié une déclaration appelant à des manifestations, fondé une organisation non autorisé (l’ACPRA), et accusé le pouvoir judiciaire d’avoir autorisé des actes de torture et accepté des « aveux » extorqués sous la contrainte. Mohammad bin Fahad bin Muflih al (…)

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