A débuté le 13 février 2009

Individu en danger Dossier individu en danger : Chen Guangcheng (???) et Yuan Weijing (???) (Chine)

Après avoir purgé une peine de 4 ans et trois mois d’emprisonnement, le défenseur des droits humains Chen Guangcheng a été libéré le 9 septembre 2010. Il a alors été escorté jusqu’à son domicile dans le village de Donshigu (ville de Linyi, province de Shandong) et assigné à résidence avec ses proches.

Chen Guangcheng vit - aujourd’hui - avec sa mère âgée de 76 ans, son épouse, Yuan Weijing et leur fille, une enfant de 5 ans. Ils sont tous coupés du monde. Seule sa mère est ponctuellement autorisée à quitter le domicile familial pour aller faire des courses. Son fils vit - quant à lui - à Yinan, chez sa tante (la soeur de sa mère) afin qu’il puisse poursuivre sa scolarité

Chen Guangcheng, sa femme et leur deux enfants vivent aux Etats-Unis depuis le 19 mai 2012. Leur dossier est suspendu. Remarque importante : La présentation du dossier ci-dessous correspond à celle en vigueur au moment de sa création. Pour obtenir les informations ultérieures (mises à jour, actions focus, actions sms, …) veuillez consulter l’historique des publications. Introduction Après avoir purgé une peine de 4 ans et trois mois d’emprisonnement, le défenseur des droits humains Chen Guangcheng a été libéré le 9 septembre 2010. Il a alors été escorté jusqu’à son domicile dans le village de Donshigu (ville de Linyi, province de Shandong) et assigné à résidence avec ses proches. Chen Guangcheng vit - aujourd’hui - avec sa mère âgée de 76 ans, son épouse, Yuan Weijing et leur fille, une enfant de 5 ans. Ils sont tous coupés du monde. Seule sa mère est ponctuellement autorisée à quitter le domicile familial pour aller faire des courses. Son fils vit - quant à lui - à Yinan, chez sa tante (la soeur de sa mère) afin qu’il puisse poursuivre sa scolarité. Dans cette page : L’identité La présentation complète Les informations générales Les objectifs Les destinataires de l’appel Les langues de l’appel Les recommandations pour les appels Le modèle de lettre La pétition Pages complémentaires : Informations à l’usage des groupes et coordinations (usage interne) L’identité Chen Guangcheng : Sexe : Masculin Date de naissance : 12 novembre 1971 (…)

Action terminée

Mise à jour du 9 mars 2009

Des agents de l’État locaux sont venus harceler Yuan Weijing chez elle à la mi-janvier 2009, après qu’elle eut tenté de contacter des amis à Pékin et ce, afin de leur demander d’engager un avocat pour aider Chen Guangcheng à déposer une requête de libération conditionnelle pour raisons de santé. Les agents de l’État lui ont dit qu’elle n’avait pas le droit d’entrer en contact avec des personnes à l’extérieur ni de publier des informations relatives à l’état de santé de Cheng Guangcheng. Ils lui ont également dit que, durant un mois, elle ne serait pas autorisée à rendre visite à Chen Guangcheng.

Pour plus d’information sur Chen Guangcheng, voir le dossier individu en danger ici

Mise à jour du 30 avril 2009

Yuan Weijing est sortie de chez elle le 19 avril 2009 pour rendre visite à des proches en deuil ; l’époux de sa sœur, Luo Hengren, était décédé la veille au soir. Un groupe de neuf hommes l’ont interpellée, l’ont frappée à coups de poing et de pied et l’ont traînée jusque chez elle.

Mise à jour du 30 mai 2009

Les proches de Chen Guangcheng ont tenté de lui rendre visite le 22 mai mais ils se sont vus refuser l’entrée de la prison, apparemment afin de prévenir la propagation de la grippe. Des informations indiquent que d’autres familles ont été autorisées à visiter leur proche détenu après avoir essuyé un refus fondé sur ces mêmes motifs.

Chen Guangcheng a reçu un traitement médical en avril 2009 pour une diarrhée dont il souffre depuis juillet 2008. Cependant, après une brève période d’amélioration, ses problèmes de diarrhée sont réapparus. Sa famille craint qu’il ne reçoive plus de traitement médical ou qu’il ait reçu de l’eau potable sale.

Mise à jour du 18 septembre 2009

Voici une lettre envoyée par l’épouse de Chen Guangchen, Yuan Weijing, le 31 août :

Cher Guangcheng,

Comme je n’ai pas pu te voir depuis très longtemps, je suis donc très heureuse de pouvoir au moins t’écrire cette lettre. Mais je sais, bien sûr, que tu n’as pas encore reçu la lettre que je t’ai envoyée en novembre de l’année dernière. Une autre année va bientôt s’écouler. J’espère que tu pourras recevoir cette lettre.
Ton mauvais état de santé au cours de l’année passée nous remplit d’inquiétude. Bien que nous t’ayons aidé à plusieurs reprises à demander une libération provisoire pour raisons médicales, aucune de ces demandes n’a, pour le moment, été acceptée. Cela nous rend très anxieux et, dans le même temps, nous sommes si tristes de ne pas pouvoir t’aider. La seule chose qui me fasse du bien c’est de savoir que tu continues à utiliser tes connaissances de médecine et de techniques de massages pour tenter de traiter et de soulager tes problèmes de santé. Nous craignons que le problème de diarrhée dont tu souffres depuis longtemps ne soit lié à la nourriture que tu reçois en prison. Mais, en réalité, je suis encore plus inquiète au sujet de ton état émotionnel et psychologique. Certains membres de notre famille m’ont dit que tu semblais avoir un bon moral après qu’ils soient venus te voir en prison et certains m’ont même dit que tu avais tenté de nous réconforter. Mais je sais que, au cours des dernières années, tu n’as pas été autorisé à lire des livres ni à recevoir [toutes] tes lettres. Je ne sais ce que tu dois ressentir d’être en prison jour après jour.

Concernant les lettres de plainte que tu as envoyées à la Cour populaire suprême, au Parquet populaire suprême, à l’Assemblée populaire nationale, etc., ça ne sert à rien de trop y penser maintenant que tu les as envoyées. Tu as fait ce que tu devais faire en les envoyant ; laisse-nous faire le reste du travail. Nous allons faire notre possible. Mais, bien sûr, nous n’avons aucun pouvoir de contrôle pour savoir si ces efforts seront efficaces.

Nos amis se font beaucoup de soucis à propos de toi et de notre famille même s’ils sont confrontés à toutes sortes de difficultés dans leur vie quotidienne. Nous tentons tous de faire de notre mieux. Il y a de nombreuses dates spéciales qui vont arriver et je ne crois pas que notre situation va s’améliorer pour le moment. En particulier, les 11e Jeux athlétiques nationaux auront lieu à Shandong en octobre. C’est peut-être pour cela que les membres de notre famille n’ont pas été autorisés à te rencontrer en mai dernier. Tu dois prendre soin de toi en prison. Sors et sens la chaleur du soleil chaque fois qu’ils te permettent de quitter ta cellule. Utilise ton ouïe sensible pour écouter les divers sons de la nature. Ne te souviens-tu pas qu’à la maison, avec moi, tu aimais écouter les bourdonnements des différents insectes ?

Nos deux enfants sont pleins de vie. Pour être exacte, ils sont même un peu coquins. Ils se battent souvent à propos d’un petit jouet, de baguettes de taille différente ou de chaises de hauteur différente lors du dîner. Lorsque parfois j’interviens pour faire cesser leurs querelles, celui qui « perd » du fait de mon intervention me dit : Maman, tu n’es pas juste. Kerui est entré à l’école primaire après les vacances d’été. Comme je ne suis pas libre de mes mouvements, nous avons dû l’envoyer dans une école près du domicile de ma sœur aînée et celle-ci m’aide donc à prendre soin de lui. Kesi a, depuis longtemps, atteint l’âge d’aller au jardin d’enfants mais elle ne peut tout simplement pas y aller d’abord parce que je ne suis pas libre de mes mouvements et, ensuite parce qu’elle ne peut pas présenter de certificat d’enregistrement des ménages et n’a donc pas le droit d’aller dans un jardin d’enfants public. Les enfants ne cessent de me demander : Quand est-ce que Papa rentre ? Il me manque. Je leur dis toujours que tu vas bientôt rentrer.

Je continue d’être privée de ma liberté. Je suis soumise à une étroite surveillance 24 heures sur 24. Mais, depuis le 8 juillet, je peux rendre visite à mes parents même s’ils me suivent. Ils ne me permettent pas de rester chez eux plus de trois jours. Cependant, même ce petit bout de liberté me rend si heureuse, moi qui suis placée sous étroite surveillance depuis des années. C’est mieux que de gagner à la loterie. Je me souviens que lorsque j’ai appris qu’ils me permettaient d’aller voir mes parents, j’ai dansé de joie dans la maison et puis j’ai appelé mes amis et ai envoyé des courriers pour leur faire savoir à quel point cette bonne nouvelle m’avait rendue heureuse. J’imagine toujours la scène de nos retrouvailles lorsque tu reviendras à la maison et que nous serons réunis à nouveau.

Donc, ne t’inquiète pas. Nous sommes bien à la maison. Ta maman est également en bonne santé. J’espère que tu pourras recevoir ce courrier et j’espère que tu pourras bientôt revenir à la maison avec nous.

Ta femme qui t’aime,

Weijing

Mise à jour du 16 septembre 2010

Le 9 septembre 2010, Chen Guangcheng a été libéré mais en réalité il est constamment surveillé et assigné de façon officieuse à résidence.

Confronté à cette situation, Amnesty International a exhorté les autorités chinoises à mettre un terme au harcèlement dont fait l’objet ce défenseur des droits humains atteint de cécité.

Chen Guangcheng a purgé la peine de quatre ans de prison à laquelle il avait été condamné à la suite d’accusations liées à sa participation à une action en justice contre les stérilisations et les avortements forcés pratiqués par les autorités sur des milliers de femmes de la province du Shandong.

Il a été libéré de la prison de Linyi le 9 septembre et escorté jusqu’à Donshigu, le village où il habite et où sa famille et lui ont été placés sous étroite surveillance.

Bien qu’il ait été libéré après avoir purgé sa peine, dans les faits, Chen Guangcheng est toujours prisonnier dans sa propre maison, » a déclaré Amnesty International.

Les autorités chinoises doivent mettre un terme à cette surveillance et à ce harcèlement et laisser cet homme et sa famille se déplacer librement, sans intimidation ni interférence.

Selon les médias, avant la libération de Chen Guangcheng, les autorités auraient installé des caméras de surveillance aux alentours de sa maison et dans tout le village. Des hauts fonctionnaires de la police en civil et des responsables du gouvernement encerclent son domicile et les lignes téléphoniques de la maison sont coupées.

Ni Chen Guangcheng ni sa famille n’ont été autorisés à quitter la maison, pas même pour acheter de quoi manger. Bien qu’il soit à craindre qu’il ait besoin de soins médicaux urgents en raison des mauvais traitements qu’il a subis en prison, Chen Guangcheng n’a pas reçu l’autorisation de se rendre chez son médecin pour des examens de contrôle.

Chen Guangcheng a été violemment frappé et roué de coups de pied par des codétenus sur ordre des gardiens de la prison, le 16 juin 2007, parce qu’il avait refusé de se laisser raser le crâne. Il s’est vu refuser tout traitement médical et a par la suite confié à sa femme qu’il pensait avoir une côte cassée.

Il pourrait également avoir été victime d’une intoxication alimentaire au cours de sa détention.

Chen Guangcheng vit avec sa femme, Yuan Weijing, leur fille de cinq ans et sa mère de 76 ans. Le fils du couple habite chez la sœur de Yuan Weijing, dans la ville de Yinan, afin de pouvoir aller à l’école. Eux aussi sont étroitement surveillés.

Juriste autodidacte, Chen Guangcheng a aidé des villageois à engager des poursuites contre les autorités de la ville de Linyi, qui auraient forcé des milliers de femmes à avorter afin que les quotas fixés par le gouvernement central soient respectés.

Il a été assigné à résidence en septembre 2005. En août 2006, il a été condamné, à l’issue d’un procès d’une iniquité flagrante, à quatre ans et trois mois d’emprisonnement pour « dégradation de biens publics » et « rassemblement de personnes ayant pour but de bloquer la circulation ».

Chen Guangcheng a fait appel de sa condamnation plus tard cette année-là et il a bénéficié d’un nouveau procès et d’un second appel. Cependant, le 12 janvier 2007, le tribunal populaire intermédiaire de Linyi a confirmé le premier verdict.

Amnesty International a œuvré pour la libération de Chen Guangcheng et considère cet homme comme un prisonnier d’opinion, détenu uniquement en raison de ses activités, pourtant pacifiques, en faveur des droits humains.

Mise à jour du 18 novembre 2010

Les coordonnées de l’une des cibles de nos appels ont été mises à jour. Des numéros de téléphone du Premier ministre de la République populaire de Chine ont été ajoutés aux données du dossier.

Mise à jour du 7 février 2011

Suite à la libération en septembre 2010 de Chen Guangcheng et à son assignation à résidence, le dossier le concernant a été actualisé.

Les destinataires et les recommandations d’appel ainsi que le modèle de lettre ont eux aussi été mis à jour.

Les pages privées (l’action de solidarité, les objectifs et les notes de campagne) ont également été adaptées. Vous pouvez envoyer vos messages de solidarité à l’adresse suivante :

Chen Guangchen and Yuan Weijing
Dongshigu Cun
Shuanghou Zhen
Yinan Xian
Linyi Shi 276321
Shandong Sheng
People’s Republic of China

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Mise à jour du 16 février 2011

Chen Guangcheng a été libéré de prison le 9 septembre 2010, mais il est illégalement assigné à résidence avec ses proches.

Le témoignage d’un militant qui a tenté de rendre visite à Chen Guangcheng en novembre 2010 est disponible en anglais.

Un film vidéo montrant comment Chen Guangcheng et Yuan Weijing sont illégalement maintenus en résidence surveillée a été rendu public le 10 février. Ce film qui dure une heure est composé de cinq parties partiellement sous-titrées en anglais.

Suite à la diffusion de cette vidéo, des informations, connues dans la soirée du 10 février, ont signalé que Chen Guangcheng et Yuan Weijing avaient été durement passés à tabac. Les appels téléphoniques adressés à Yuan Weijing aboutissent sur une messagerie automatique qui indique que « le numéro composé n’est plus attribué ». Les appels visant le frère de Chen Guangcheng demeurent également sans réponse. L’Équipe Chine de AI tente actuellement d’obtenir plus détails sur cette situation.

Dans tous leurs courriers (voir cibles et recommandations d’appel), les personnes doivent évoquer le fait que Chen Guangcheng et Yuan Weijing ont été passés à tabac, exprimer leur inquiétude et appeler les autorités chinoises à garantir leur sécurité.

Mise à jour du 24 mars 2011

Le dossier de Chen Guangcheng a été amendé. Il concerne désormais ce militant chinois des droits humains et son épouse Yuan Weijing, car ils sont tous les deux assignés à résidence.

Les recommandations d’appel, le modèle de lettre ainsi que les objectifs de la campagne (pages privées) ont eux aussi été ajustés afin de rendre compte de la nouvelle orientation de ce dossier.

Mise à jour du 5 mai 2011

Le 4 mai 2011, les sections belges, francophone et flamande ont organisé un concert de Milow à L’AB. Le chanteur s’est produit devent une salle vide pour rendre hommage à tous ceux qui - torturés, violentés, emprisonnés pour leurs opinions, privés d’une vie dans la dignité - ne participeront pas à la fête qui accompagnera le jubilé d’Amnesty International le 28 mai prochain.

Plus d’infos sur le jubilé d’Amnesty

Mise à jour du 5 juillet 2011

En février, suite à la publication d’un enregistrement vidéo montrant comment Chen Guangcheng et Yuan Weijing étaient illégalement maintenus en résidence surveillée à leur domicile après la sortie de prison de Chen, des informations ont indiqué qu’ils avaient tous deux été battus. ChinaAid Association, une ONG basée aux États-Unis, a publié, en juin, la traduction d’une lettre écrite par Yuan Weijing, qui décrivait ce passage à tabac. Vous pouvez faire référence publiquement à cette lettre mais, dans ce cas, veuillez indiquer que la traduction a été faite par la China Aid Association.

Le texte de la lettre de Yuan Weijing en chinois peut être consulté ici.

Vous trouverez ci-dessous sa traduction en anglais.

Letter written by Yuan Weijing, published by ChinaAid Association, a US-based NGO in June 2011.

You can refer to the letter in public but if you do, please credit ChinaAid Association.

February 18 2011, led by the vice secretary of the Communist Party of Shuanghou Town, Zhang Jian and some National Security Policemen, a group of 70-80 guys stormed through my home gate. They beat and tortured my husband Chen Guangcheng and me for more than 2 hours. Without showing any legal documents and without any of them wearing a uniform, they plundered almost everything from my home. My husband and I were wounded severely, yet not allowed to leave home for any medical aid.

More than 10 men covered me totally with a blanket and kicked my ribs and all over my body. After half an hour’s non-stop torture, I finally squeezed my head out of the blanket. I saw more than 10 men surrounded Chen Guangcheng, torturing him. Some of them twisted his arms forcefully while the others pushing his head down and lifting his collar up tightly. Given his poor health condition of long-time diarrhoea, Guangchen was not able to resist and passed out after more than two hours of torture. My left eyebrow bone and one of my bottom left ribs might be broken. My left eye lost vision for 5-6 days because of the bruise, blood in the white of my eye, and swollenness. Even today, I still can not stand with my body straight and I suffer pain when breathing. At the same time we were being tortured, the other men performed a thorough search with all kinds of their detective equipment. They took away our computer, video camera, audio tape recorder, all of our chargers, and even flashlights, etc.

When they were searching, they kept silent. None of them had uniforms on, neither did they showed any legal document to us. They did not even give us a receipt for the confiscated items of our family property.

Before their departure, Zhang Jian said to us that they were following orders from higher-level officials, and he expected we understood that without his explanation. He ordered those men to drop us on the ground, and left with them.

We had to stay in bed because of the wounds, having difficulties turning around our bodies. We had no access to any medical aid. On Feb 19 they only allowed me to get a one-time IV injection from a village doctor. No more medical aid afterward.

On March 3, they sealed our windows with sheets of metal. On March 6 they cut off electric power. At midnight of March 7, the guards crept into our home and cut off our TV antenna. In the morning of March 8, the electric power was back. On the same day, Zhang Jiang led 40-50 men storming into my home and took away our old computer, some hand written materials, DVD player and some remoter, and all of the materials about Chen Guangcheng’s case. Zhang punched my head with his fist because I confronted him by asking why they were robbing us. On March 17, Zhang Jian led another group of 40-50 men into my home with a few dozen huge bags. They sacked all of our property which they thought they should take into the bags, including all of our books, the posters of our children on the wall, the calendar, Guangcheng’s blind cane, all of our papers, worn power plugs, antenna, wires, etc. March 22, they installed two video cameras on our home gate and southwest corner of our courtyard so they can monitor my home completely.

Since Feb 24, our five-year-old daughter has been under house arrest, just like us, without being allowed to step outside of home. They took her books and some toys away. She said in her own words, “I am such a girl to be pitied. They robbed everything from me.”

Guangcheng’s mother is closely followed and physically monitored by 3 men every day, step by step, even when she works in the farm’s field. After mid-March, she was not allowed to go out even for buying vegetables. Therefore our daily life has gotten too hard to survive. Besides, Guangcheng’s health condition got worse. The blood from his diarrhea turned to dark instead of red as before. That is why I am so worried.

Once you have received this letter, please manage to let our friends Teng Biao, Zhai Minglei, Jiang Tianyong, Zhang Yongpan, etc, know. Please ask them to follow legal procedures in taking action against the crime of robbing my home and injuring us purposefully, or to use other means to help us. They already told Guangcheng’s mother twice that they plan to move us to an empty courtyard in font our village.

Very thankful. Yuan Weijing.

Mise à jour du 21 novembre 2011

Selon des médias, 44 militants ont été arrêtés par la police alors qu’ils tentaient de rendre visite, le 12 novembre, à Chen Guangcheng dans son village situé dans la province de Shandong. Cette opération faisait suite à la diffusion d’une lettre anonyme appelant les partisans de Chen Guangcheng à converger, à cette date, vers son domicile afin de marquer son 40e anniversaire et s’opposer au fait qu’il continuait à être illégalement assigné à résidence.

Mao Hengfeng faisait partie des personnes détenues. Elle a indiqué qu’à 5 h du matin, alors que leur bus arrivait dans la ville de Linyi et tentait d’atteindre le village de Dongshigu, cinq voitures contenant des policiers armés avaient encerclée leur véhicule. Mao hengfeng et ses camarades ont été escortés jusqu’au commissariat du district de Lanshan où ils ont été encerclés par plus de 45 voitures de police et 200 policiers armés. Treize militants ont été descendus du bus et ont été placés dans des voitures de police. Mao Hengfeng et les 30 autres militants ont été détenus dans le bus durant 12 heures.

Selon Mao Hengfeng, les policiers ont passé à tabac deux militants accusés d’être les organisateurs de cette opération. À 18 heures, les policiers ont ramené les 13 militants dans le bus, les ont ensuite été escortés jusqu’à la ville de Tianjin où ils ont été remis en liberté. Les militants se sont ensuite rendus à Beijing durant l’après-midi du 13 novembre et ont tenté de rendre visite à un autre défenseur des droits humains, Ai Weiwei. Ils ont, cependant, été arrêtés par la police de Beijing et ont été détenus dans une pièce sombre sans électricité. Ils ont été autorisés à quitter ce lieu vers minuit sans avoir été officiellement arrêtés ou inculpés.

Nous vous demandons de continuer à lancer des appels afin que soient levées toutes les restrictions imposées à la liberté de mouvement de Chen Guangcheng, de Yuan Weijing et de leurs proches.

La Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a publiquement critiqué le placement en résidence surveillée de Chen Guangcheng lors de la réunion du Forum annuel de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique qui s’est tenue à Hawaï les 12 et 13 novembre.

Mise à jour du 12 décembre 2011

Les coordonnées et le nom du nouveau maire de la ville de Linyi ont été publiés dans la rubrique des destinataire d’appel.

Mise à jour du 27 avril 2012

Alors que Chen Guangchen est assigné à résidence avec sa famille depuis un an et demi, AI publie un communiqué de presse appelant la Chine à garantir sa sécurité. Le texte n’est disponible qu’en anglais.

Mise à jour du 30 avril 2012

Après s’être echappé de son domicile où il était assigné à résidence depuis plus d’un an, avec toute sa famille, Chen Guangcheng a trouvé refuge à l’ambassade des Etats-Unis à Pékin. Il a adressé un message vidéo au pemier Ministre chinois Wen Jibao. Une traduction de ses propos est disponible en anglais.

Mise à jour du 3 mai 2012

Nouveau communiqué de presse de AI.

La promesse faite à Chen Guangcheng selon laquelle il pourra mener une vie normale s’il reste en Chine doit être considérée avec une extrême prudence, a déclaré Amnesty International alors que cet homme et sa famille passaient leur première journée ensemble dans un hôpital de Pékin, au milieu de membres des forces de sécurité.

Pour lire l’intégralité du communiqué, cliquez ici.

Mise à jour du 3 mai 2012

Chen Guangcheng, son épouse, Yuan Weijing, et leurs deux enfants sont toujours à l’hôpital Chaoyang à Beijing. Aujourd’hui, très peu d’informations ont filtré de l’hôpital.

La porte-parole du Département d’État américain, Victoria Nuland, a dit à des journalistes qu’aujourd’hui 3 mai, des fonctionnaires américains avaient parlé au téléphone avec Chen et que lui et ses proches « en tant que famille, ils avaient changé d’avis quant au fait de vouloir rester en Chine. » Nuland a dit qu’ils devaient encore s’entretenir avec Chen afin de décider quelle option choisir et qu’ils ne voulaient préjuger de la décision finale. À midi (heure locale), un haut fonctionnaire du Département d’État a dit aux journalistes qu’ils avaient rencontré Yuan Weijing et qu’ils n’avaient pas encore vu Chen car celui-ci avait subi des examens médicaux toute la matinée.

Plusieurs militants chinois qui sont aussi des partisans et des amis de Chen, y compris Zeng Jinyan et l’avocat Teng Biao, ont clairement fait comprendre qu’ils ne désiraient pas être contactés en ce moment particulièrement délicat car ils sentent que leur sécurité est en danger. La police a emmené un autre avocat, Jiang Tianyong, ami de Chen, hors de l’hôpital Chaoyang à Beijing. Des informations indiquent qu’il a été conduit chez lui mais, pour le moment, nous ne sommes pas capables de le confirmer.

Nous n’avons aucune nouvelle de He Peirong, une militante, basée à Nanjing, qui a dit avoir aidé Chen à s’échapper et ce, depuis que celle-ci aurait été placée en résidence surveillée.

Les dernières nouvelles concernant la famille élargie de Chen indiquent que sa mère est toujours dans la maison de Chen et de Yuan dans la province de Shandong. Nous ne savons rien de son frère, de son cousin et du fils de son cousin depuis qu’ils auraient été arrêtés. De même, depuis que des informations indiquent que son neveu est en fuite pour échapper à la police, on ne sait pas où il se trouve.

Mise à jour du 4 mai 2012

Nouveau communiqué de presse d’AI.

La Chine s’est engagée à autoriser Chen Guangcheng à se rendre à l’étranger avec sa famille afin qu’il puisse y étudier, mais cet engagement sonne creux au regard du maintien en détention de plusieurs membres de sa famille et des ripostes dont ses sympathisants sont la cible, a déclaré Amnesty International.

Pour lire l’intégralité du communiqué,
cliquez ici.

Mise à jour du 23 mai 2012

Chen Guangcheng et sa famille immédiate sont toujours à l’hôpital de Chaoyang à Beijing. Chen est traité pour des blessures occasionnées durant sa fuite et pour une gastro-entérite. Hillary Clinton, qui était à Beijing pour le dialogue stratégique et économique USA-Chine, a quitté le pays le 5 mai. Le quotidien The New York Times a publié un article intéressant sur les efforts déployés par la diplomatie autour du cas de Chen Guangcheng.

Au cours des deux derniers jours, Chen Guangcheng a continué à donner des entretiens aux médias. Certaines de ses déclarations incitent à un certain optimisme. Par exemple, il a déclaré qu’un responsable d’un bureau du gouvernement central, chargé du traitement des plaintes, lui a rendu visite à quatre reprises à l’hôpital et lui a dit que les autorités allaient ouvrir une enquête sur le traitement qui a été réservé à lui-même et à ses proches : « Si tant est que les faits soient avérés et si ces faits ont trait à des actions illégales, alors ce problème sera à coup sûr ouvertement traité ». Chen a également indiqué que les agents du gouvernement qui sont venus le voir, le 7 mai, ont dit que les autorités allaient entamer les formalités pour lui permettre de quitter la Chine et d’aller étudier à l’étranger.

Cependant, jusqu’à ce que cela se fasse, l’avenir de Chen et de ses proches demeure incertain. Le facteur clé demeure les négociations entre les USA et les autorités chinoises, il est donc fondamental que la communauté internationale maintienne sa pression sur ces deux gouvernements.

He Peirong, une militante qui a conduit en voiture Chen Guangcheng à Beijing, a également donné des entretiens aux médias. Jeremy Cohen, le professeur de l’Université de New York qui a été impliqué dans les négociations entre Chen Guangcheng, d’une part, et les gouvernements américain et chinois, d’autre part, s’est également exprimé publiquement.

Il est confirmé que le neveu de Chen Guangcheng, Chen Kegui, qui était en fuite, est actuellement détenu. Le 26 avril, Chen Kegui aurait saisi des couteaux de cuisine afin de défendre ses proches contre des agents de l’État qui ont fait irruption dans sa maison après avoir appris la fuite de Chen Guangcheng. Une transcription de son interview par un bloggeur chinois, le 27 avril, est disponible ici. Au moment de l’interview, Chen Kegui s’était rendu et attendait l’arrivée de la police. Plus tard, les policiers ont dit qu’ils étaient encore à sa recherche et qu’il était en fuite. Pour le moment, nous ne savons pas quand exactement il a été arrêté. Selon son avocat, Chen Kegui est détenu parce que soupçonné d’homicide intentionnel.

Chen Guangfu, qui est le frère aîné de Chen Guangcheng et le père de Chen Kegui, a été remis en liberté.

L’épouse de Chen Guangfu, et mère de Chen Kegui, a été libérée sous caution. On ne sait pas où se trouve Liu Fang, l’épouse de Chen Kegui.

Nous continuons de chercher à en savoir plus et à confirmer les informations relatives à Chen Kegui, notamment en ce qui concerne son chef d’inculpation, et le sort réservé à sa mère et à son épouse.

Nous vous recommandons de continuer à exprimer votre inquiétude quant à la sécurité des partisans de Chen Guangcheng et des membres de sa famille élargie mais nous vous conseillons, dans la mesure du possible, de ne pas attirer l’attention sur des informations précises concernant ces personnes, car leur situation continue d’évoluer et de nouvelles informations parfois contradictoires sont publiées.

Mise à jour du 30 mai 2012

Chen Guangcheng est toujours à l’hôpital de Chaoyang. Son épouse, Yuan Weijing et leurs deux enfants sont avec lui. Ils ont rempli les formalités pour la demande de passeport mais on leur aurait dit que cela pouvait prendre 15 jours, même si aucune date n’a été avancée.

Le 15 mai, Chen Guangcheng a parlé au téléphone avec le Sous-Comité des États-Unis sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme. C’est la deuxième fois qu’il s’adresse au Congrès américain depuis l’hôpital où il se trouve.

Comme sa situation demeure incertaine, nos conseils d’actions demeurent inchangés. Il est important que nous maintenions la pression, en particulier maintenant que l’intérêt des médias diminue.

Mise à jour du 30 mai 2012

Chen Guangcheng, Yuan Weijing et leurs deux enfants ont quitté la Chine pour les USA durant le week-end. Ils ont atterri sains et saufs à New York le 19 mai. À leur arrivée aux USA, Chen Guangcheng a accordé des entretiens aux médias dans lesquels il fait part de son inquiétude quant à la sécurité de ses proches et de ses partisans en Chine.

Nous allons tenter de connaître son avis sur la meilleure manière pour Amnesty International de le soutenir lui et ses proches et d’agir en faveur de ceux qui sont encore en danger et nous vous tiendrons au courant des développements à cet égard.

Cliquez pour consulter une déclaration publique d’AI USA sur Chen Guangcheng (En anglais)parue le 19 mai.

Amnesty International est soulagée que les autorités chinoises aient respecté le droit à la liberté de mouvement de Chen Guangcheng et de ses proches et lui ont permis de se rendre à l’étranger conformément à leur souhait.

Cependant, les autorités chinoises doivent également :

. cesser de cibler les membres de la famille élargie et les partisans de Chen Guangcheng et assurer leur sécurité ;
. respecter tous les droits des membres de sa famille élargie et de ses partisans, y compris la liberté de mouvement et la liberté d’expression ;
. garantir les droits de Chen Kegui, le neveu de Chen Guangcheng, qui est détenu parce que soupçonné d’homicide intentionnel, y compris son droit d’avoir accès à l’avocat de son choix et d’autres garanties d’équité ;
. ordonner l’ouverture d’une enquête exhaustive et impartiale sur les allégations indiquant que Chen Guangcheng a été torturé en détention et selon lesquelles Chen Guangcheng et Yuan Weijing ont été passés à tabac alors qu’ils étaient en résidence surveillée, et traduire en justice les auteurs présumés de ces actes ;
. permettre aux défenseurs des droits humains de mener leurs activités pacifiques librement, sans craindre d’être intimidés, arrêtés arbitrairement ou emprisonnés, conformément aux dispositions de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits humains ;
. veiller à ce que tous les citoyens puissent exercer leur droit à la liberté d’expression.

Vous pouvez continuer à promouvoir l’action de solidarité en faveur de Chen. Pour obtenir des instructions quant à la manière de poster votre photo et vos messages sur le site, cliquez ici.

Mise à jour du 18 octobre 2012

Nous avons appris que la police a conclu la phase d’enquête sur le cas de Chen Kegui, le neveu du militant des droits humains Chen Guangcheng. La police a transmis son dossier au ministère public. La bonne nouvelle c’est que ses proches ont été informés que le chef d’accusation d’« homicide volontaire » - dont Chen Kegui était soupçonné et qui constituait la raison de sa détention - a été abandonné. La police propose maintenant d’inculper cet homme de « blessures volontaires », une infraction passible de moins de trois ans de prison, ou entre trois et dix ans dans les cas les plus graves.

Le Parquet doit maintenant décider s’il va poursuivre en justice Chen Kegui, classer son dossier et le libérer, ou renvoyer le dossier à la police pour de plus amples investigations en raison de l’absence de preuves.

C’est un moment crucial pour notre action en faveur de Chen Kegui. Une action urgente le concernant peut-être consultée ici.

Mise à jour du 26 avril 2013

Le 24 avril, les autorités de la ville de Linyi ont détenu Ren Zongju – la belle-sœur de Chen Guangcheng. Elle a été interrogée suite à des allégations selon lesquelles elle avait « cachait » son fils, Chen Kegui, l’année dernière après que celui-ci eut été accusé d’avoir agressé des agents de sécurité. Elle a été libérée au bout de deux heures.

Un des frères de Chen Guangcheng (Chen Guangjun, pas le mari de Ren Zongju) a également été emmené pour être interrogé avec Ren Zongju. Lui aussi a été libéré.

Cela fait partie du harcèlement permanent subi par les proches de Chen Guangcheng dans la province du Shandong. Nous allons continuer à surveiller la situation et prendre des mesures spécifiques le cas échéant.

Cliquez ici pour d’autres informations à ce sujet.

Mise à jour du 29 mai 2013

Le 22 mai, une conférence de presse a été organisée au SI à l’occasion du rapport annuel, et nous avons eu le plaisir d’accueillir Chen Guangcheng et son épouse, Yuan Weijing.

Le même jour, nous avons également publié une lettre ouverte, adressée par le Secrétaire général d’AI au Président Xi Jinping, concernant la situation des proches de Chen Guangcheng vivant en Chine.

Dans son allocution à la conférence de presse, Chen Guangcheng a remercié Amnesty International pour le travail que nous avons fait pour lui et sa famille, et il a évoqué les militants et défenseurs des droits humains chinois - l’importance de leur travail, les risques qu’ils encourent et aussi leur courage. Il a également attiré l’attention sur l’énorme budget consacré par la Chine à la sécurité intérieure pour maintenir la stabilité, et a parlé de l’importance de prendre des mesures concrètes pour réaliser et protéger les droits humains. Il a souligné l’importance de voir la communauté internationale, y compris les gouvernements, les médias et les organisations de défense des droits humains, dénoncer avec force les violations des droits humains en Chine. Il a dit que même, si les autorités chinoises peuvent agir comme si elles ne se souciaient pas de telles critiques, en fait, elles s’en préoccupent et cela peut avoir un impact important sur ??leur comportement. Il a donc appelé Amnesty International et d’autres acteurs à continuer à mener une action efficace sur ??la Chine.

Après la conférence de presse, les médias présents se sont montrés très intéressés à interviewer Chen. Une équipe média d’Amnesty International a également interviewé Chen, et nous allons partager cette vidéo avec vous dès qu’elle sera montée. Nous avons également donné à Chen et à Yuan un pack d’échantillon des matériels produits par Amnesty International au fil des ans, à partir de la première AU publiée en 2005 jusqu’à la lettre ouverte de cette semaine, y compris des échantillons de matériels produits par les sections dans un éventail de langues et des cartes de vœux envoyées à Chen et Yuan pendant son emprisonnement et son assignation à résidence ultérieure.

Mise à jour du 30 août 2013

Chen Guangcheng a été libéré le 9 septembre 2010. Avec sa famille, il a ensuite été maintenu de manière illégale en résidence surveillée jusqu’à ce qu’il s’échappe le 22 avril 2012. Chen s’est ensuite réfugié à l’ambassade américaine à Pékin ; puis il a été autorisé à quitter la Chine pour les États-Unis en mai 2012 avec son épouse Yuan Weijing et leurs deux enfants.

Un grand merci à toutes les sections et structures qui ont travaillé sur leur cas.

Situation actuelle :

Après avoir quitté la Chine, Chen Guangcheng a obtenu une bourse de l’Université de New York pour poursuivre des études de droit. Son séjour dans cette université a fait l’objet de controverse après qu’il eut affirmé publiquement, en mai 2013, que l’université le contraignait à partir en raison de pressions exercées par le gouvernement chinois, une affirmation que cette université et d’autres acteurs ont fermement démenti. Il devrait rester aux États-Unis et aller dans un autre établissement d’enseignement différent ou un autre think tank. En 2013, Chen s’est rendu notamment en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne et à Taïwan, et a rencontré plusieurs parlementaires ; dans ces pays, il a prononcé des discours sur la situation des droits humains en Chine.

Depuis son départ, ses proches restés en Chine font continuellement l’objet de harcèlements. Cette question a été a été soulevée par le gouvernement américain, le président de l’Union européenne ainsi que par Amnesty International qui a adressé une lettre ouverte au président chinois Xi Jinping.

Travail de campagne d’AI :

Les cas de Chen Guangcheng et de Yuan Weijing ont été mis en lumière dans nos matériels de campagne relatifs au legs des droits humains après les Jeux olympiques de Pékin. À l’approche des Jeux olympiques de Pékin en 2008, des militants d’Amnesty International dans le monde entier ont envoyé plus de 108 000 actions, dont 6 860 cartes / lettres / courriels et 101 528 requêtes / signatures.

Après que Chen se soit échappé de son assignation à résidence illégale en avril 2012, plusieurs sections / structures / groupes d’Amnesty International ont mené une multitude d’actions. Vous pouvez trouver dans la Rubrique Activités les détails des actions spécifiques prises par les différentes sections / structures.

Plusieurs sections / structures ont également soulevé son cas avec leur propre gouvernement. Certains gouvernements, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ont soulevé leur cas lors de réunions avec leurs homologues chinois et / ou lors de réunions bilatérales ou publiquement. Le cas de Chen a été soulevé par l’Union européenne dans sa communication adressée dans le cadre du dialogue UE-Chine sur les droits humains.

Informations données par Chen Guangcheng

Le 22 mai 2013, une conférence de presse s’est tenue au SI à l’occasion du lancement du Rapport annuel 2013 et Chen Guangcheng et Yuan Weijing y ont assisté. Le lien vers la vidéo de son discours et vers plusieurs photos de l’événement sont disponibles ici et ici

Dans son discours, Chen Guangcheng a remercié Amnesty International pour le travail qui a été fait pour lui et a dit qu’il pouvait sentir clairement l’impact de l’action d’Amnesty International en Chine. Il a dit : « Chacun de nos petits efforts compte et jouera un rôle important dans l’avenir lorsque la Chine commencera à changer. Cela peut ne pas être évident maintenant, ce sera évident dans l’avenir. Il faut continuer à mener du bon travail. ».

Il a également dit que le nouveau site Web en langue chinoise d’Amnesty International (accessible ici) constitue une grande opportunité, car les gens pourront comparer ces informations avec celles diffusées par le Département central de la propagande.

Progrès dans l’accomplissement des objectifs de campagne

Lorsque Chen a été libéré après avoir purgé sa peine puis a été placé, avec sa famille, en résidence surveillée de manière illégale, nous n’avons pas atteint les objectifs visés, à savoir que les autorités chinoises reconsidèrent son cas ou que ses proches ne soient pas l’objet de harcèlement.

En outre, les autorités chinoises continuent de harceler, d’intimider et d’attaquer les parents de Chen Guangcheng. Son neveu Chen Kegui a été condamné à une peine de trente-neuf mois pour « avoir infligé des blessures volontaires » et ce, lors d’un procès qui, selon Amnesty International, n’a pas été conforme aux normes internationales ou n’a pas été équitable. Selon certaines informations, Chen Kegui se serait vu diagnostiquer une appendicite et aurait été privé de soins médicaux ou d’accès à un hôpital. La famille élargie de Chen Guangcheng, y compris son frère aîné, Chen Guangfu, et sa belle-sœur, Ren Zongju, ont déclaré avoir fait l’objet d’attaques violentes, de harcèlement et d’intimidation au cours des 12 derniers mois.

Nous n’avons pas atteint notre objectif visant à ce que Chen Guangcheng bénéficie d’un traitement médical et d’une évaluation médicale indépendante, étant donné qu’il a été privé de soins à l’hôpital et que ses mouvements ont fait l’objet d’une sévère restriction alors qu’il était en résidence surveillée.
Cependant, le cas de Chen Guangcheng et Yuan Weijing a été soulevée par des gouvernements dans les dialogues officiels, ce qui était un autre de nos objectifs de la campagne.

Veuillez contacter l’Équipe Chine avant d’utiliser toute information contenue dans ce dossier action clôturé.

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