Salomée T. Abalodo, agricultrice et dirigeante associative, a été libérée, le tribunal de Pagouda, à Kara (nord du Togo), ayant abandonné toutes les charges que pesaient sur elle.
Salomée T. Abalodo, dirigeante associative, agricultrice et mère de deux enfants, a été libérée le 12 mai après avoir passé près d’un mois en prison. Elle a recouvré la liberté dès que le tribunal de Pagouda, à Kara (nord du Togo), a abandonné toutes les charges qui pesaient sur elle. Elle était inculpée de « rébellion » et de « participation » à une manifestation non autorisée, qui avait eu lieu le 13 avril.
Elle avait été arrêtée par des gendarmes dans le district de Pagouda le même jour, à la suite d’un entretien à la préfecture. Elle avait rencontré l’assistant du préfet pour demander que les forces de sécurité cessent de recourir à une force excessive contre les manifestants. Au cours de cet entretien, elle avait montré des photos et des vidéos, prises avec son téléphone à l’hôpital, montrant des personnes blessées par les forces de sécurité qui avaient usé d’une force excessive contre un groupe de manifestants.
Six autres personnes détenues à la suite de la même manifestation pacifique à Pagouda ont été condamnées à trois mois d’emprisonnement, dont deux avec sursis, et à une amende de 50 000 francs CFA (environ 85 dollars des États-Unis). Elles ont été libérées.
Après sa libération, Salomée T. Abalodo a rencontré des représentants d’Amnesty International et leur a dit : « Je suis vraiment ravie des actions qu’Amnesty International a entreprises en faveur de ma libération. Je remercie [l’organisation] de sa contribution. J’aimerais y adhérer pour être encore plus utile à mon entourage. »
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.