Ahmad Mshaima a été libéré après avoir purgé une peine d’un an de prison pour « outrage public au roi de Bahreïn ».
Ahmad Mshaima a été libéré le 12 novembre, après avoir purgé une peine d’un an d’emprisonnement au centre pénitentier de Jaw, dans le sud-est de Bahreïn. Il avait été déclaré coupable en décembre 2014 d’« outrage public au roi de Bahreïn », pour un poème qu’il avait lu le 1er novembre lors de la fête religieuse d’Achoura sur l’île d’Al Muharraq, au nord-est de la capitale, Manama. Le poème parlait de l’injustice croissante à Bahreïn et décrivait « un dirigeant injuste qui rompt ses promesses et verse le sang ».
Des poursuites avaient déjà été engagées contre Ahmad Mshaima en décembre 2013 et le procès qui lui a été intenté dans cette affaire est toujours en cours. Il avait été inculpé de « rassemblement illégal dans l’intention de commettre des infractions et de perturber la sécurité publique » pour avoir participé, le 14 février 2013, à un rassemblement marquant le deuxième anniversaire du soulèvement. Le 12 janvier 2016, le tribunal pénal de première instance de Manama a reporté l’audience au 15 mai.
Ahmad Mshaima a déclaré à Amnesty International qu’il souhaitait remercier les sympathisants et les membres de l’organisation pour leurs actions en faveur des droits humains. Il a expliqué que le fait qu’ils aient mis en lumière l’affaire le concernant et qu’ils aient suivi son évolution l’avait aidé à surmonter sa souffrance.